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Entretien avec le nouvel évêque d’Avranches et Coutances

Mgr Laurent Le Boulc'h a été nommé évêque d'Avranches et Coutances le 5 septembre dernier après plusieurs années de ministère en Bretagne. Il a bien voulu répondre à nos questions sur son nouveau ministère.

Comment avez-vous reçu cette nomination de la part du Pape François ?

Je l'ai reçue avec beaucoup de surprise d'abord, c'est vrai que je ne m'y attendais pas du tout. Je pensais passer encore cette année dans ma...

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Une Eglise sans mémoire est une Eglise mécanique

Le bienheureux Jean-Paul II avait inauguré une rencontre annuelle avec les prêtres le jeudi-saint, fête de l'institution du sacerdoce et de la sainte eucharistie, par le biais d'une lettre qui leur était adressée. Ce fut pour lui l'occasion de livrer un enseignement ou une méditation sur des points touchant à la vie sacerdotale sous tous ses aspects. Sans reprendre cette habitude, Benoît XVI s'entretenait également avec le clergé, notamment avec celui de son diocèse, répondant &agrave...

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Paraboles pour un pardon : l’angélus du dimanche

Malgré la pluie, des milliers de personnes se sont réunies place Saint-Pierre dimanche midi pour participer à la prière de l'Angélus en compagnie du Saint-Père. Avant de réciter l'antique prière mariale depuis la fenêtre du palais apostolique, le pape François est revenu sur les paraboles rapportés par l'Évangéliste Luc, dans l'évangile du jour, celle de la brebis perdue, de la pièce perdue et du fils prodigue, des thèmes bien en consonances avec la dynamique...

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Pape François : la charité politique permet le bien commun

Le Pape Pie XI avait parlé de charité politique, deux mots que l'on associe rarement ensemble. Le bienheureux Jean-Paul II a parlé de charité sociale. C'est donc dans les pas de ses prédécesseurs que le Pape François est revenu sur ce thème, ce matin, lors de l'homélie de sa messe quotidienne en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. Il a rappelé que la politique est ordonnée au bien commun et que de ce fait, elle a une réelle dimension sociale. Avec son franc-parler, le Pape...

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Pape François : marcher, construire et confesser

Vendredi après-midi, le Saint-Père a reçu les participants au pèlerinage de l'Ordre Equestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem salle Paul VI au Vatican. Comme tous les cinq ans, ces derniers sont venus à Rome pour un rendez-vous mondial, consacré à la « la situation de la communauté catholique en Terre Sainte » afin d'« évaluer les activités développées et établir les directives pour le futur » comme l'a rappelé le Pape...

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Contempler l’humanité du Christ

Lors de la messe qu'il a célébrée hier matin, le Saint-Père a donné une courte homélie invitant les fidèles à contempler l'humanité du Christ. Extrait :

Pense à son doux silence : cela sera ta force. Lui fera le reste. Lui fera tout ce qui manque. Mais tu dois faire ceci : cacher ta vie en Dieu avec le Christ. Ceci se fait avec la contemplation de l'humanité de Jésus, de l'humanité souffrante. Il n'y a pas une autre voie : il n'y en a pas. C'est la seule. Pour être de bons chrétiens, contempler l'humanité de Jésus et l'humanité souffrante. Pour rendre...

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Alleluia Dulce lignun

 

L'alléluia de la sainte Croix nous offre une mélodie du 8ème mode, très ferme, très structurée, mais qui n'est pourtant pas sans douceur ni retenue. Elle est située tout entière à l'intérieure de la quarte sol-do, à l'exception du mi initial (*) et des deux fa des deux incises identiques (*). Le sol joue à plein son rôle d'appui et d'élan (*), c'est lui qui soutient toute la mélodie, laquelle, après une intonation simple et nette, se déploie en une belle courbe ondulante partant à l'aigu (1), descendant au sol et même au fa (2), puis remontant avec l'élan de ses deux intervalles de tierce jusqu'au do (3) et redescendant enfin au sol (4). L'intervalle do-si que l'on rencontre à cinq reprises tout au long de ce jubilus apporte une nuance 

renouvelée de douceur qui atténue sensiblement l'atmosphère puissante du mode majeur. C'est toutefois dans la fermeté que se conclut la pièce avec une cadence finale très soutenue, composée de deux tons pleins vigoureux (si-la et la-sol). Le verset, inspiré de l'hymne Crux fidelis de la Passion, chante avec noblesse le paradoxe d'un supplice affreux mais rendu très aimable par la qualité de la victime : « Doux bois, doux clous, portant le doux fardeau. Vous seuls avez été dignes de soutenir le Roi des Cieux, le Seigneur ». Ajoutons que le début de cet alléluia a servi de thème à une séquence Laudes crucis extollamus dont la mélodie a été choisie postérieurement pour le Lauda Sionde saint Thomas d'Aquin. C'est pour cela notamment qu'il chante assez spontanément dans nos cœurs.

Pour écouter cet Alleluia.

Ce billet est extrait du dernier numéro de L'Homme Nouveau 

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Appel de l’abbé Pillet pour préserver le mariage religieux

Nous publions cet entretien avec l'abbé Pillet en complément de son appel à séparer mariage civil et mariage religieux paru dans le dernier numéro de L'Homme Nouveau et disponible sur notre site.

Vous avez lancé un appel à séparer le mariage religieux du mariage civil, pourquoi ?

Après l'adoption de la loi Taubira, c'est la définition même du mariage qui est remise en question. Déjà la concession du divorce avait ouvert une brèche dans l'engagement à la fidélité et à l'indissolubilité. Mais à présent, c'est l'institution même du mariage qui est touchée, puisque le Code civil ne le définit plus comme l'union d'un homme et d'une femme en vue de fonder une famille. Dès lors, pourquoi l'Église devrait-elle se trouver liée par un mariage civil dénaturé ? On peut penser que l'État, en dénonçant unilatéralement le « contrat social », le consensus qui liait jusqu'alors le mariage religieux au mariage civil, a rendu caduque et périmé ce consensus.

Quand et par qui a été établi le mariage civil ?

Ce n'est pas la Révolution, mais c'est Louis XVI qui a établi un mariage civil, dès 1787, à la demande des protestants qui souhaitaient pouvoir se marier sans se convertir au catholicisme. Ce principe du mariage civil a été repris par la Constitution de 1791, et c'est la loi sur l'état civil de 1792 qui a consacré la séparation entre mariage religieux et mariage civil. C'est en 1802, pour conserver la mainmise de l'État sur l'institution, que Bonaparte a imposé que le mariage religieux soit précédé par le mariage civil.

Le mariage civil tel qu'il a été pensé au début portait-il déjà en germe ses actuelles dérives (divorce, « mariage » pour tous...) ?

On peut dire que le mariage civil, pendant longtemps, s'accordait au mariage religieux, dans la mesure où il reprenait à son compte les valeurs...

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Audience générale du mercredi : l’Église est nécessaire

Ce matin, lors de l'audience générale du mercredi, place Saint-Pierre, en présence d'une foule évaluée à 50 000 personnes, le Pape François a axé sa catéchèse sur l'Église, notre mère dans la foi.

« Parmi les images choisies par le concile Vatican II pour mieux exprimer la nature de l'Eglise, il y a celle de la mère... L'Eglise est notre mère dans la foi et la vie surnaturelle... Mais comment l'est elle ? Partons de la maternité humaine. La mère génère la vie et porte à la vie son enfant. L'Eglise nous engendre dans la foi par l'action de l'Esprit qui la rend féconde. Si la foi est un acte personnel...nous la recevons des autres, d'une famille, d'une communauté qui nous enseignent à dire oui au Credo. Le chrétien n'est pas une île et on ne devient pas chrétien par nous-mêmes.

La foi est un don de Dieu offert dans l'Eglise et à travers elle. Elle l'offre dans le baptême, qui nous fait naître en tant que fils de Dieu, lorsque l'Eglise mère nous engendre... Cela doit nous faire comprendre que notre appartenance à l'Eglise n'est pas quelque chose de superficiel et décoratif mais intérieure et vitale. On n'appartient pas à l'Eglise comme on adhère à un parti et le lien avec elle est celui de l'enfant et de sa mère. Comme l'a dit saint Augustin, l'Eglise est la mère des chrétiens... Et une mère ne se limite pas à donner la vie... Elle sait aussi corriger, pardonner, comprendre, être proche dans les difficultés. En somme, une bonne mère aide ses enfants à sortir du cocon maternel et à marcher par eux mêmes...

En bonne mère, l'Eglise fait de même et accompagne notre croissance en nous transmettant la Parole, en guidant notre vie chrétienne et en nous administrant les sacrements. Elle nous nourrit de l'Eucharistie, nous accorde le pardon de Dieu, nous offre le réconfort de l'onction des malades. Tout au long de notre vie de foi, de notre vie chrétienne, elle nous accompagne....

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