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Entre esclavage et prostitution

Le groupe socialiste décidait mardi de déposer prochainement un projet de loi à l’Assemblée nationale pour abolir la prostitution. Il s’agirait d’abroger le délit de racolage pour sanctionner les clients par une amende d’au moins 1 500 euros. Dépénaliser le fait d’offrir ses « services sexuels », assurer la sécurité des prostituées, les aider à se réinsérer dans le monde de travail, leur permettre d’obtenir plus...

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CCNE : un scandale couru d’avance

Nouveau coup de massue pour les défenseurs de la famille traditionnelle et de la filiation : la nomination de nouveaux membres du Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE), effective depuis mai dernier et révélée ce 21 septembre. Le renouvellement obligatoire se limitait à sept personnes, ce sont pourtant 22 nouveaux membres qui ont été désignés pour collaborer à la mission de conseil dévolue au CCNE. L’Élysée a non seulement fait le choix de s’entourer...

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Slovaquie : succès pour la première marche nationale pour la vie

De 20 au 22 septembre la Slovaquie a vécu sa première Marche nationale pour la vie à Košice; deuxième plus grande ville du pays. Pendant des années, des évènements similaires, mais plus petits ont été organisés aux niveaux régionaux ou municipaux. Cette année, la Conférence des évêques de Slovaquie a initié une action nationale avec pour objectif d'appeler au changement sociétal qui devrait se manifester par la protection de chaque être humain depuis...

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En guerre contre la nature

La presse française révélait le 10 septembre dernier qu'un transsexuel avait donné naissance à un enfant pour la première fois en Europe. Une Allemande devenue Allemand à coup de scalpel et d'hormones, s'est donc fait inséminer pour accoucher d'un petit garçon. L'hybride – comment l'appeler autrement ?– est barbu(e ),  musclé(e), a une poitrine d'homme… mais a conservé son sexe féminin. Une insémination et le tour était joué...

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Le pape appelle à défendre la famille

Dans une lettre adressée au cardinal Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne, à l'occasion de la 47ème Semaine sociale des catholiques italiens, le Pape François a réaffirmé la nécessité de défendre la famille dans la perspective du bien commun. Il souhaite ainsi que soit mis « en évidence le lien unissant le bien commun à la promotion de la famille fondée sur le mariage, au-delà des préjugés et des idéologies ».

Le...

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Le célibat sacerdotal au risque de la communication

Pendant longtemps, la discrétion fut la marque distinctive de la diplomatie et cette vertu fut portée à son plus haut degré d'incandescence par la diplomatie pontificale. Certes, les rapports entre l'Église et les États, entre les Princes de l'Église et les Grands de ce monde ne se réglaient pas forcément dans l'obscurité des confessionnaux. Mais, pendant des siècles, on préféra privilégier la lettre personnelle ou l'entretien tranquille aux bruits de la rue. Les temps ont-ils changé ?

La question est vaine parce qu'elle est positive. Et elle l'est au moins depuis le XXe siècle quand les papes se sont mis à répondre aux questions des journalistes, ce qui fut le cas, par exemple pendant la Première Guerre mondiale et que les pères Lombardi de l'époque furent mobilisés en toute hâte pour en rattraper les effets désastreux.

Le tout-médiatique, qui est comme l'âme profonde de notre monde actuel, n'épargne pas l'Église. Alors même qu'il n'entrera en fonction que le mois prochain, Mgr Pietro Parolin, nouveau Secrétaire d'État, a accordé un entretien dont la teneur nous est notamment présentée par Jean-Marie Guénois du Figaro. Il faut certes toujours vérifier à la source les propos rapportés. Gageons, cependant, que le chroniqueur religieux du Figaro, qui n'a rien d'un anti-romain, est resté fidèle à la teneur des propos de Mgr Parolin. Il tente même de désamorcer à sa manière les effets destructeurs que pourrait avoir l'exploitation des propos de Mgr Parolin. Ainsi il écrit à propos du nouveau bras droit du Pape : « Il ne dit pourtant rien de révolutionnaire et reste d'une grande prudence, mais il reconnaît que ce débat du célibat des prêtres pourrait être ouvert dans le cadre du nouveau pontificat. »

Alors, de quoi s'agit-il exactement ? À une question posée sur le célibat des prêtres, le prélat aurait répondu qu'il ne s'agissait pas...

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Le baptême en justice

Alors que la Charte de la laïcité fait encore parler d'elle avec le souhait de certains (Observatoire de la laïcité, le syndicat d'enseignants Snalc, etc.) de la voir affichée aussi dans les établissements privés sous contrat, la question de la suppression du baptême des registres vient de connaître un nouveau rebondissement. Hier après-midi, la cour d'appel de Caen (14) a annulé une décision du tribunal de Coutances (50) qui avait condamné pour la première fois en France un diocèse à effacer un baptême des registres. Le cas était extrême, mais révélateur de ce que la laïcité républicaine la plus agressive souhaite obtenir dans sa lutte séculaire contre le christianisme.

Libre-penseur, comme on dit, c’est-à-dire enfermé dans le système clos de la haine anti-catholique, René Lebouvier avait déjà obtenu l’inscription sur le registre de son ancienne paroisse de la mention : « A renié son baptême ». Une première victoire insuffisante à ses yeux et qu’il entendait parfaire par la suppression pure et simple de son nom dans le registre paroissial.

La cour d’appel lui a donné tort, estimant que sa volonté de ne pas appartenir à la religion catholique avait été respectée, précisant même, contre un des arguments du plaignant sur l’atteinte à sa vie privée, qu’il était le premier responsable de l’aspect public de son ancienne appartenance au catholicisme et de son refus désormais d’en faire partie. Qui, en effet, va lire les registres paroissiaux, en-dehors des démarches administratives propres à l’Églises ou des recherches historiques ?

René Lebouvier entend se pourvoir en cassation, voire aller devant la justice européenne. Son refus du catholicisme, son reniement présent, ont été actés dans le registre de sa paroisse. Mais le laïcisme le plus hargneux veut plus : il entend réécrire l’Histoire en rayant la trace d’un acte posé dans le passé. D’où...

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La laïcité, religion séculière

Avec sa Charte de la laïcité, Vincent Peillon a fait des remous et s'est offert une publicité à bon compte. Depuis que la communication a remplacé la politique, exister pour un élu ou un ministre consiste avant toute chose à alimenter le bruit médiatique, quitte à ne rien réussir sur le terrain. À ce petit jeu de la société du spectacle, un autre ministre, celui de l'Intérieur, représente le parfait champion.

Présenté comme l'opposant au garde des Sceaux, Christine Taubira, égérie jusqu'au-boutiste de l'idéologie droit-de-l'hommiste, Manuel Valls passe pour un dur, presque pour un homme de droite, en tous les cas pour un Républicain droit dans ses bottes. Mais pendant ce temps-là, Marseille est à feu et à sang, d'autres villes de France prennent le même chemin et le maire de Lessay (50) ainsi qu'une grande partie de son conseil municipal démissionne après les vols punitifs exercés par les gens du voyage mécontents des décisions de la commune. Et les chiffres parlent ! Publiés par Le Figaro aujourd'hui, ils montrent un accroissement de l'insécurité.

Dans ce contexte, le gouvernement n'a pas d'autre urgence que d'imposer toujours un peu plus son idéologie. La laïcité en constitue évidemment un pont avancé. On s'offusque de cette laïcité intolérante, qui viserait surtout la communauté musulmane (mais sans le dire), au risque de lui faire subir les mêmes avanies que les catholiques en 1905.

Le sectarisme de Vincent Peillon est évident. Ces sous-entendus politiques également, même si le catholicisme est également en ligne de mire. Reste que la laïcité, dans sa dernière version, est remise en cause dans ses points d’application – aujourd’hui cette Charte peillonesque –, mais jamais dans son fondement. On oublie trois choses...

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Syrie, le piège à Chrétiens

Depuis des décennies, le Proche-Orient est devenu un véritable piège pour toutes les populations chrétiennes installées là depuis les origines du christianisme. Depuis des décennies, la France a abandonné pratiquement sa mission de protection de ces populations, au profit non seulement de seuls intérêts économiques ou bassement politiques, mais aussi en jouant avec le feu d'une religion conquérante comme l'islam.

Alors que notre pays est aujourd'hui profondément divisé, replié sur lui-même et en proie aux doutes sur son avenir, sans véritable projet commun, François Hollande a décidé de jouer les gros bras et les va-t-en guerre. Ce n'est pas seulement une posture, c'est aussi une volonté, dont il faudrait dire à quels intérêts exactement elle répond. Ceux de la France – mais lesquels précisément ? ou ceux d'une France débitrice du Qatar et de l'Arabie Saoudite ? Certes, on évoque le droit international et le respect des populations qui seraient menacées par l'utilisation d'armes chimiques. Étrangement, on attend toujours le rapport des experts de l'Onu à ce sujet, même si on parle déjà de frappes préventives. C'est un peu comme si, au mépris du droit le plus élémentaire, on estimait déjà coupable et condamné le prévenu qui entre dans le box pour être jugé. Le droit international ? Depuis plusieurs années, la position de la France a toujours été de s'en remettre à l'Onu pour légitimer une guerre. Il semble que cette doctrine ait changé aujourd'hui alors même qu'elle était défendue par ceux qui occupent le pouvoir dans notre pays. Le problème est que l'on ne nous dit pas pourquoi.

On peut avoir des opinions différentes sur la nécessité ou non d’intervenir en Syrie. Le régime d’Assad n’a rien et n’a jamais eu de quoi emporter nos suffrages et susciter notre sympathie. Le Liban, et notamment les chrétiens du pays des Cèdres, s’en souviennent cruellement. Mais...

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Samedi 7 septembre : jour de prière et de jeûne pour la paix en Syrie

Lors de l'Angélus du 1er septembre dernier, le Saint-Père a appelé à une journée de prière et de jeûne pour la paix en Syrie :

« frères et sœurs, j'ai décidé d'organiser pour toute l'Église, le 7 septembre prochain, veille de la célébration de la Nativité de Marie, Reine de la Paix, une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient, et dans le monde entier, et j'invite aussi à s'unir à cette initiative, par la manière qu'ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté. »

Nous reproduisons ici à titre de rappel cette demande du Pape.

Chers frères et sœurs, je voudrais me faire aujourd'hui l'interprète du cri qui monte de toutes les parties de la terre, de tous les peuples, du cœur de chacun, de l'unique grande famille qu'est l'humanité, avec une angoisse croissante : c'est le cri de la paix ! Et le cri qui dit avec force : nous voulons un monde de paix, nous voulons être des hommes et des femmes de paix, nous voulons que dans notre société déchirée par les divisions et les conflits, explose la paix ; plus jamais la guerre ! Plus jamais la guerre ! La paix est un don éminemment précieux, qui doit être promu et préservé.

Je vis avec une particulière souffrance et préoccupation les nombreuses situations de conflit qu'il y a sur notre terre, mais, ces jours-ci, mon cœur est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développements dramatiques qui s'annoncent.

J'adresse un appel fort pour la paix, un appel qui naît du plus profond de moi-même ! Que de souffrance, que de destruction, que de douleur a provoqué et provoque l'usage des armes dans ce pays affligé, particulièrement parmi les populations civiles et sans défense ! Pensons : que d'enfants ne pourront pas voir...

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