[Vous pouvez lire ici l’éditorial d’Adélaïde Pouchol pour notre numéro d’été, en date du 4 août 2018, un numéro spécial que vous pouvez exceptionnellement feuilleter en ligne]
Vous tenez dans les mains un numéro de L’Homme Nouveau qui ne ressemble à aucun autre. D’ordinaire, vous recevez chaque été un hors-série au lieu du journal mais, pour ce mois d’août, place à une publication un peu différente !
Depuis sa fondation en 1946, L’Homme Nouveau a vu changer plusieurs fois sa maquette, le nombre de ses pages ou même son logo. Non que nous pensions que pour répondre vraiment à sa mission L’Homme Nouveau doive sans cesse être nouveau mais parce que nous nous plaisons à penser qu’il est toujours possible de faire mieux : plus clair, plus intéressant, plus esthétique aussi, non par goût du changement mais par goût du travail bien fait.
L’Homme Nouveau serait-il plus agréable à lire, plus maniable aussi, dans un format magazine ? C’est une question que nous nous sommes posée plusieurs fois et, pour y répondre, il valait mieux le faire plutôt que de se contenter de l’imaginer.
Pendant plusieurs semaines, nous avons travaillé ce numéro d’été et sa maquette avec un objectif : garder le fond et changer la forme, ou plutôt changer la forme pour qu’elle rende plus lisible le fond. Vous y retrouverez donc l’organisation générale du bimensuel auquel vous êtes habitués, structuré autour des pages de Décryptage, du Dossier, de la Culture et de la Vie chrétienne. Pour autant, certains des chroniqueurs réguliers de L’Homme Nouveau n’y figurent pas, non qu’ils n’aient plus leur place dans ce nouveau format mais parce qu’ils profitent d’un repos bien mérité. Vous les retrouverez tous, fidèles au poste, dès la rentrée. Enfin, L’Homme Nouveau a toujours fait de son rythme de parution bimensuel l’une de ses forces puisqu’il permet de suivre l’actualité sans pour autant se perdre dans la frénésie du scoop, de l’immédiat, de l’analyse à chaud. C’est encore plus vrai pour ce numéro que nous avons bouclé avant que L’Homme Nouveau ne ferme ses portes pour les vacances d’été. L’approche est donc plus intemporelle et cela tombe décidément très bien pour tous ceux qui souhaitent que l’été soit un temps pour prendre le temps, justement, pour échapper à la frénésie ambiante et au flux continu d’informations.
Ce nouveau format de L’Homme Nouveau n’est pas définitif, un tel changement représente de nombreuses heures de travail, la recherche éventuelle de nouveaux prestataires pour l’impression et un investissement financier que nous serions bien imprudents d’engager sans être assurés qu’il représente une réelle amélioration. Le journal de cet été était une surprise – bonne, nous l’espérons – que nous avions hâte de vous montrer mais surtout un test, une proposition que nous vous soumettons.
C’est pourquoi vous trouverez à la fin de ce numéro (cf. p. 57) un questionnaire par lequel nous vous invitons à nous donner votre avis [vous aurez un accès direct en cliquant sur le lien]. Nous vous serions très reconnaissants de prendre le temps de le remplir et de nous le retourner. Notre époque est friande de sondages et, une fois n’est pas coutume, L’Homme Nouveau se met au goût du jour… Mais, si les instituts de sondage et les politiques ou grands médias qui les sollicitent aiment à juger de broutilles telles que la nature du mariage ou de la légitimité d’achever une personne en fin de vie en deux ou trois questions, nous restons fidèles à notre goût pour les textes longs et les pages bien remplies. Le questionnaire, donc, ne se résume pas à une ou deux questions mais ne devrait pas vous prendre beaucoup de temps malgré tout.
Autre infidélité clairement préméditée aux coutumes de notre époque : nous n’avons pas l’intention de prétendre que votre avis nous intéresse puis de conclure, si vos retours ne sont pas ceux que nous espérions, que le sondage a été noyauté par des militants de la « Manif pour tous » et qu’il est, à ce titre, insignifiant, puisque tel est désormais le principal argument avancé lorsque les personnes interrogées ne répondent pas ce qu’on aurait bien voulu qu’elles répondent.
Nous vous remercions de votre fidélité et de votre soutien et avons hâte de vous lire !