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Le premier mariage Gay vu par Tacite, où l’on retrouve Néron

Néron, souillé de toutes les voluptés que tolère ou proscrit la nature, semblait avoir atteint le dernier terme de la corruption, si, quelques jours après, il n'eût choisi, dans cet impur troupeau, un certain Pythagoras auquel il se maria comme une femme, avec toutes les solennités de noces véritables. Le voile des épouses fut mis sur la tête de l'empereur : auspices, dot, lit nuptial, flambeaux de l'hymen, reine ne fut oublié. Enfin, on eut en spectacle tout ce que, même, avec l'autre sexe, la nuit cache de son ombre.

Tacite, Annales, Livre 15, XXVII (traduction Burnouf).

Ipse, per licita atque illicita fœdatus, nihil flagitii reliquerat quo corruptior ageret, nisi paucos post dies uni ex illo contaminatorum grege, cui nomen Pythagoræ fuit, in medium sollemnium conjugatorum denupsisset. Inditum imperatori flammeum ; visi auspices, dos et genialis torus et faces nuptiales : cuncta denique spectata, quæ etiam in femina nox operit.

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Notre-Dame d’Orveau : la foi au coeur de l’enseignement

Vous allez reprendre le collège et lycée Notre-Dame d'Orveau à la rentrée. Qu'est-ce qui en fait selon vous la spécificité ?

Créée en 1912 par un don du baron de Vaux et sous la tutelle des religieux de Sainte-Croix depuis 1918, Notre-Dame d'Orveau accueille des élèves de toute la France de la 6ème à la terminale (L, S ou ES). Conformément au vœu du fondateur, le bienheureux père Basile Moreau, l'éducation des jeunes ne néglige ni la dévotion au ­Sacré-Cœur, ce qui explique la position centrale de la chapelle, ni la dévotion à Notre Dame et à saint Joseph. Son maître mot était « Dieu doit être connu, aimé et servi ». Un aumônier assure l'enseignement catéchétique et théologique dans toutes les classes et dispense les sacrements. Les élèves sont invités à assister à la sainte messe qu'il célèbre tous les jours – selon les deux formes du rite. L'exercice de la charité est également mis en acte par Orveau Caritas et par l'action de Carême en vue d'aider ceux qui accueillent la vie.

Quels sont les fondamentaux d'un enseignement réussi ?

Une des préoccupations des familles aujourd'hui, c'est de trouver une cohérence entre ce qu'elles souhaitent et ce que l'école leur propose. La doctrine sociale de l'Église doit irriguer notre vision de l'homme et de la société. La présence à Orveau de la communauté religieuse de Sainte-Croix est donc une formidable chance. D'autre part, la taille de l'établissement permet une bonne connaissance de tous par tous, ce qui est très porteur pour bien travailler et développer toute sa personnalité.
Une vie familiale doit offrir de vraies amitiés pour les années à venir, tandis qu'une équipe éducative de valeur permettra à chaque élève de grandir à son rythme en soutenant les plus faibles sans empêcher les meilleurs de réussir : des écoles d'ingénieur à Sciences-Po, de...

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Pèlerinage national de Vivières

Pèlerinage national de Vivières
Dimanche 23 juin 2013
Les années précédentes, le pèlerinage avait lieu le dernier dimanche de juin.
Le pèlerinage à Vivières a désormais lieu chaque année l'avant dernier dimanche de juin.
• 11 h : Messe grégorienne. Repas tiré du sac en forêt.
• 15 h : Vêpres chantées. Procession dans la vallée jusqu'à l'oratoire Sainte-Clotilde (près de la source). Salut du Saint-Sacrement.
On peut se rendre à Vivières en voiture particulière : sortie de Paris Porte de la Villette Nationale 2 – Le Bourget – direction Soissons. À Villers-Cotterêts prendre à gauche dans la déviation la route de Vivières, ou par l'autoroute A1, sortie Soissons et suivre la direction Soissons.
Depuis Paris, un car est réservé pour le voyage.
Lieu de départ et de retour : Gare de l'Est (à droite quand on est face à la gare, angle de la rue du Faubourg saint Martin et de l'avenue de Verdun).
9 h. départ du car.
Veuillez vous inscrire auprès de Pierre Maire.
Une participation de 25 euros est demandée. Le règlement se fait par chèque bancaire ou en espèces dans l'autocar.
Nous lançons un appel à la générosité de tous les membres et amis de la Confrérie Sainte Clotilde afin d'assurer les honoraires des messes pour la France le 3 de chaque mois et pour couvrir les frais de secrétariat – d'avance merci ! Vous pouvez aussi devenir membre de la Confrérie en demandant votre inscription à Pierre Maire.

Pierre Maire, 85, rue Petit - 75019 Paris

Renseignements : 06 80 72 72 77.

Vous pouvez également visiter le site internet de la Confrérie : http://confrerie-ste-clotilde.perso.sfr.fr ou nous écrire par courriel à confrerie-ste-clotilde@sfr.fr

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Découvrez Quid admiramini

On ne présente plus Joëlle d'Abbadie, célèbre illustratrice de l'enfance et collaboratrice régulière de L'Homme Nouveau où elle publie la série « Les Bons Enfants ». Par le passé, elle a illustré des missels pour enfants ainsi que des albums complets. Puis, une grande étape fut franchie avec la parution de l'album Resurrexi qui rencontra un énorme succès auprès des petits et des grands.

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L’introït Laetare

Voilà à coup sûr un des sommets dans l'expression de la joie liturgique de l'Église. Il n'est pas difficile d'aimer ce chant d'entrée du 4e dimanche de Carême. Il respire le bonheur et le bonheur du Ciel, le bonheur de l'éternité, celui qui ne finira pas, celui vers lequel nous allons et auquel nous participons déjà dans l'intime de notre prière et de notre vie spirituelle comme dans la joie de nos moments communautaires.
Aujourd'hui, ce dimanche Lætare, comme on l'appelle (nom qui vient du premier mot de notre chant d'entrée) est situé en plein Carême. C'est un chant d'allégresse au milieu de l'austérité de nos pénitences. Mais autrefois, aux tout premiers siècles de l'ère chrétienne, le Carême ne durait que trois semaines. Du coup, le dimanche Lætare se trouvait être le premier dimanche de Carême. Ce n'était donc pas un jour d'oasis au milieu du désert, mais un dernier jour d'allégresse avant d'entrer au désert.
Et ce jour était alors en lien direct et plus explicite avec le jour de Pâques. Deux jours de joie et de triomphe encadraient donc les trois semaines de pénitence, et le premier évoquait le dernier. Un détail mélodique qui peut passer inaperçu aujourd'hui fournit une très ­suggestive illustration de ce lien entre ces deux jours de joie. Les premiers intervalles de l'introït Lætare sont exactement les mêmes que les derniers de l'alléluia de la vigile pascale. On était ainsi d'emblée orienté vers la joie pascale, expression la plus pure de ce que sera notre joie au Ciel.

Pour écouter l' Introït Laetare et l'Alleluiade la vigile pascale.

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Alleluia du 2 février

La mélodie de cet alléluia a bien le calme et le caractère paisible et pacifiant des mélodies du premier mode, sans éclat, mais très tranquilles et très fermes. On peut noter la courbe ascendante de la première vocalise faite de petites montées assez légères entrecoupées de discrètes descentes. L'ensemble monte et un crescendo doit se faire sentir à mesure que l'on s'achemine vers le sol (*) à partir duquel va se développer le jubilus (vocalise sur la syllabe a). Ce jubilus est tout à fait remarquable par son fondu le plus absolu. Sur les deux premières incises qui nous font redescendre jusqu'au do grave, seuls deux intervalles de tierce apparaissent (1, 2). Tout le reste de la vocalise procède par degrés conjoints. Mais cette mélodie très liée doit être aussi très ardente et assez vive. Après la seconde demi-barre, un intervalle de quarte provoque un petit rebond bien énergique avant le retour au grand legato très paisible du début. La cadence finale est belle avec son double intervalle répété mi-fa (*), qui précède, sous la forme d'un balancement binaire très heureux, la déposition toute douce du ré. On a là un petit exemple du génie grégorien qui avec trois fois rien n'a pas son pareil pour établir les âmes dans une atmosphère recueillie et paisible. En chantant ce jubilus, l'âme semble se perdre déjà dans la contemplation de la scène sublime décrite dans le verset : « Le vieil­lard portait l'enfant, mais l'enfant gouvernait le vieil­lard. » Puisse notre société vieillie se laisser inspirer et guider, elle aussi, dans la même lumière et vers le même bonheur par la grâce de l'Enfant.

Pour écouter cet Alleluia chanté par les chanoines de la Mère de Dieu de Lagrasse.

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Alleluia Post partum

Les raccourcis de l'année liturgique nous emportent bien vite loin de la crèche et vers la croix, mais la piété mariale, en consacrant chaque samedi au souvenir de la Sainte Vierge, nous permet de demeurer un peu, avec Marie, contemporains des grâces de la Nativité qui chaque année s'envolent trop rapidement à notre goût. L'alléluia dont le jubilus (vocalise sur la syllbabe a) est représenté ici, célèbre le mystère de la virginité perpétuelle de Notre Dame, virginité que la naissance du Sauveur n'a pas amoindrie mais au contraire consacrée. « Après votre enfantement, ô Vierge, vous êtes demeurée inviolée. Mère de Dieu, intercédez pour nous. » La mélodie de cet alléluia, qui oscille entre le mode de ré et le mode de mi, s'harmonise à merveille avec les sentiments d'admiration, de respect, de recueillement, qui remplissent une âme d'enfant devant la beauté de sa mère. Tout est simple, tout est calme : les élans répétés et en progression intensive vers les deux la de la fin, traduisent avec sobriété l'émotion de l'âme contemplative en présence d'une grandeur si aimable qui la dépasse. Les retombées plus longues permettent l'intériorisation si caractéristique du chant grégorien. C'est le règne du legato (mélodie chantée de façon liée) de la douceur. Une grande tendresse se cache sous cette mélodie en apparence très peu expansive. Ce sont les variations d'intensité, les crescendos et les decrescendos, qui manifesteront avec discrétion et pudeur l'ardeur de l'amour filial des chrétiens pour leur Mère du Ciel.

Pour écouter cet Alleluia Post partum chanté par les moines de Fontgombault, ou 

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Saint Noël

Toute l'équipe de L'Homme Nouveau vous souhaite un saint et joyeux Noël sous le regard de Notre Dame et des saints anges.

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Rorate cœli

Le Rorate Cæli est une œuvre récente, puisqu'il a été composé par un Oratorien du début du XVIIe siècle. Il s'enracine dans le beau chant d'entrée du 4e dimanche de l'Avent dont il utilise le texte comme refrain : « Cieux répandez votre rosée, et que des nuées descende le Juste ». Ce refrain s'intercale entre quatre versets qui constitue chacun une petite mosaïque de références bibliques empruntées au prophète Isaïe, le prophète de l'Avent. Avec ces textes, le poète a produit une œuvre originale vraiment inspirée. La mélodie bien connue et très émouvante du premier mode qui l'accompagne est à la hauteur d'une telle éloquence. Ce chant tout entier nous parle au cœur puisqu'il unit la terre au Ciel dans une demande humble et suppliante et le Ciel à la terre dans la descente mystérieuse de la rosée céleste, puisqu'il évoque de façon poignante le mystère du péché et de la souffrance, puisqu'il invoque puissamment et ardemment le Sauveur et nous fait entendre la réponse d'amour du Dieu qui vient à notre rencontre. C'est par excellence le chant du désir et de la consolation. La mélodie des versets se situe d'abord sur la corde la qui est la dominante et la teneur récitative du premier mode. Mais bientôt elle s'élève jusqu'au do, donnant à ces passages une dimension plus dramatique, expression de la mendicité radicale de l'humanité. Que Dieu vienne combler l'abîme de notre misère, qu'Il vienne nous éclairer, nous réchauffer, nous transformer au contact du feu de son amour. C'est ce que nous attendons du petit Enfant de la crèche, petit Être abandonné et sans défense, mais fort d'un amour qui ira combattre nos résistances et nos haines jusque sur le bois de la Croix.

Pour écouter ce Rorate coeli chanté par les moines de Triors...

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