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Presse écrite

Lors du congrès de la presse catholique qui se tenait à Rome du 4 au 7 octobre, Benoît XVI a appelé les journalistes catholiques à mettre en avant la presse écrite plutôt que les médias virtuels qui éloignent du réel et donc de la vérité et il a dénoncé une mauvaise utilisation de l'image qui ferait de l'homme un spectateur au détriment de toute réflexion.

6 prières du chapelet L'Homme Nouveau
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Synode pour le Moyen-Orient

« L'Eglise catholique au Moyen-Orient : communion et témoignage »

Confirmer les chrétiens dans leur identité et renforcer l'unité entre l'Eglise d'Occident et l'Eglise d'Orient, tels sont les deux axes de réflexion pour ce synode convoqué par Benoit XVI le 19 septembre dernier. Depuis le 10 et jusqu'au 24 octobre se côtoient à Rome les nombreux membres nommés par le Pape, experts et auditeurs, la plupart chrétiens, les autres musulmans ou juifs, les uns religieux, les autres membre d'ONG ou spécialistes dans un domaine particulier. Pour un thème aussi vaste, il ne fallait rien de moins qu'une telle diversité d'intervenants, avec leurs compétences propres mais cette préoccupation partagée, tirée de l'Evangile : « Qu'ils soient un afin que tous croient. » (Jn, 17, 21). Cette référence à l'Ecriture Sainte ne sera pas la seule, le Pape a exprimé clairement le vœu, notamment dans les Lineamenta publiés par le Vatican en vue dudit synode, d'être toujours guidé par les Ecritures. Il s'agira donc de rendre vivants le message biblique et l'enseignement des Pères dans les décisions concrètes qui devront être prises.

« Chemin avec », c'est d'abord l'étymologie du mot « synode », c'est ensuite l'esprit que veut donner Benoit XVI à ces deux semaines de réflexion : un chemin avec tous les membres du synode pour que l'apport de chacun fasse véritablement avancer les choses. 

Les multiples facettes de la question du Moyen-Orient se déclinent en autant de points à aborder, de la définition de la mission du chrétien dans la société à l'éternelle question des rapports avec l'Islam en passant par la question de la diaspora des chrétiens. Au fond, il s'agit d'une part de réfléchir sur les questions de « politique intérieure » de l'Eglise, en particulier sur la juridiction des Eglises chrétiennes...

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La Messe à l’endroit

 L'abbé Claude Barthe vient de publier aux Editions de L'Homme Nouveau La Messe à l'endroit sous forme de plaidoyer "pour un nouveau mouvement liturgique".

Les textes liturgiques publiés par Benoît XVI supposent un renouveau liturgique à deux vitesses : une diffusion élargie de la messe tridentine et ce que l'on nomme la réforme de la réforme. Après avoir analysé la situation du catholicisme français, l'auteur estime que le projet concret de réforme de la réforme pourrait se résumer à la diffusion de ce qui se pratique déjà dans certaines paroisses avec beaucoup de fruits pastoraux :
1/ réintroduction de la langue liturgique latine,
2/ distribution de la communion selon le mode traditionnel,
3/ usage de la première prière eucharistique,
4/ orientation de la célébration vers le Seigneur au moins à partir de l'offertoire,
5/ usage en silence de l'offertoire traditionnel.

Mais ce projet de réforme ne peut se réaliser sans la célébration la plus large selon le missel traditionnel ; inversement, celle-ci a besoin pour exister dans les paroisses ordinaires de la recréation d'un milieu vital par la réforme de la réforme. Les deux critiques parallèles des mutations opérées sous Paul VI (la critique frontale qui veut élargir la diffusion de la liturgie dite de saint Pie V et la critique réformiste, dite réforme de la réforme) ont aujourd'hui plus que jamais partie liée.

L'AUTEUR
L'abbé Claude Barthe, né en 1947, a vécu les évolutions en cours dans l'Église depuis le concile Vatican II. Auteur d'un bon nombre d'ouvrages de réflexion et de chroniques religieuses sur la crise actuelle et sur la liturgie romaine, il a participé à l'édition d'oeuvres de spiritualité ou de littérature catholique.

Prix : 9 euros FRAIS DE PORT OFFERTS

La Messe à l'endroit L'Homme Nouveau
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Le cardinal Canizarès explique la pensée du pape

Dans une lettre envoyée à l'Institut du Christ Souverain Prêtre, à l'occasion d'un colloque sur le Motu Proprio Summorum Pontificumqui s'est déroulé à Madrid, en Espagne, le Préfet de la Congrégation du Culte divin et la discipline des sacrements, le cardinal Canizarès a tenu à rappeler le sens de cette décision du Pape Benoît XVI :

« Dans le cœur du Saint-Père et au centre de ses préoccupations comme pasteur de l'Eglise se trouve la connaissance profonde du mystère de la Liturgie et le désir qu'elle soit célébrée et vécue par l'Eglise entière avec délicatesse et ferveur, et qu'ainsi Elle engendre et communique ce dynamisme surnaturel, désir du Christ Lui-même, afin que le témoignage de tous les catholiques soit unanime et efficace pour transformer les réalités de notre monde.
Le Motu Proprio "Summorum Pontificum" doit se comprendre dans cette vision d'ensemble de l'enseignement et des actes du Saint Père, et jamais comme quelque chose d'isolé ou de simplement anecdotique destiné à quelques-uns pour des situations particulières. Favoriser l'accès à la forme liturgique officielle du le Rite Romain jusqu'à la réforme souhaitée par le Concile Vatican II,  n'est pas une concession à la nostalgie ou à l'intégrisme, c'est plutôt, un pas pour favoriser la Communion Ecclésiale et une aide pour orienter et mieux comprendre l'actuelle "forme ordinaire" de la Liturgie Romaine selon une « herméneutique de la continuité ».

Remerciant l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre pour avoir organiser ce colloque, le représentant du Saint-Père en ce qui concerne la liturgie précise par ailleurs :
« Il est évident que ces initiatives pastorales de notre Saint-Père le Pape Benoît XVI, pour être fructueuses, doivent être accompagnées d'une intense activité de formation, et d'un approfondisse théologique, historique...

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Le rituel des Pénitents

Alors que nous entrons dans la Semaine Sainte, Pierre Julien nous invite dans le numéro du 27 mars à nous unir au rituel des pénitents qui plonge ces derniers dans la miséricorde divine. Le texte, trop long pour être publié dans les colonnes du journal, est disponible sur le lien:  medias/fichier/Rituel_des_Ptents.pdf

6 prières du chapelet L'Homme Nouveau
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Retour à Rome : après les Anglicans, les luthériens ?

Le 28 octobre dernier, Margot Kaeßmann, 51 ans et divorcée, « évêque », depuis 1999, de l'Evangelische-Lutherische Landeskirche de Hanovre en Allemagne, était portée à la tête de l'Evangelische Kirche in Deutschland (EKD), la plus grande dénomination protestante en Allemagne, regroupant 23 communautés chrétiennes presque exclusivement luthériennes (l'EKD compterait 24 millions de membres, à peine moins que le nombre de catholiques en Allemagne). Le 8 novembre suivant, l'archevêque d'Uppsala, le chef de l'Église (luthérienne) de Suède (Svenska Kyrkan, qui fut « Église » d'État jusqu'en 2000 et qui compterait 6,9 millions de membres), ordonnait « évêque » de Stockholm Eva Brunne, 55 ans, « pacsée », à la manière suédoise, avec une autre femme également pasteur de cette même « Église ». Comme dans le monde anglican, l'ordination de femmes ou d'homosexuels actifs comme pasteurs ou évêques et les bénédictions d'unions de personnes de même sexe ont évidemment provoqué des déchirements dans le tissu ecclésial luthérien. Ou plutôt, elles les ont précipités.Le schisme luthérien, comme, pourrait-on dire, le schisme anglican, a, dès son origine, entretenu une ambiguïté théologique qui n’a toujours pas cessé. Une majorité de luthériens a, à tous les points de vue, rompu avec Rome d’une manière qui semble irréversible et définitive : ils se veulent et se sentent protestants. Mais une minorité de luthériens se dit encore « catholique ». Ceux-là se déclarent schismatiques « malgré-nous », à cause de la prétendue intransigeance romaine envers la réforme du catholicisme voulue par Martin Luther d’une part, et du fait que la réforme voulue par Luther lui aurait en quelque sorte « échappé » et serait allée bien au-delà de ce qu’il désirait, d’autre part. Il existe, en effet, et la chose est assez singulière pour un catholique « moyen », une...

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Le Père Michel Viot répond à Hans Küng

Le 29 octobre dernier le théologien contestataire Hans Küng publiait dans Le Monde une Tribune dans laquelle il s'en prenait au Pape. Ancien « évêque luthérien », devenu prêtre de l'Église catholique, le Père Michel Viot lui répondait dans le texte que l'on va lire ci-dessous. Envoyé au Monde, ce texte n'a jamais paru. Il n'est pas trop tard pour le donner à lire. Nous remercions le Père Viot de sa confiance.

Le dépit, comme la colère n'élèvent pas la pensée humaine. L'un comme l'autre l'abaissent et cela est d'autant plus navrant quand il s'agit d'un esprit cultivé. Hans Küng, puisque c'est de lui qu'il est question, a écrit dans « Le Monde » du 29 octobre un article plus que déconcertant. Je passe sur les gros titres parce qu'ils ne sont peut-être pas de l'auteur, mais ils résument bien sa pensée. Je relève cependant que le qualificatif de moyenâgeux donné au Pape ne renvoie pas aux belles cathédrales, témoins d'une foi chrétienne vivante et brillante. Hans Küng se réfère à cette époque comme les philosophes des lumières qu'il doit sans doute préférer à Saint-Thomas d'Aquin. Pour certains intellectuels antichrétiens du XVIIIème siècle « moyen âge » était synonyme d'obscurantisme, de dogmes figés, d'esclavage, de domination de la raison par la superstition et pour le Pape, de pouvoir tyrannique. Quand on connaît l'œuvre de celui qui fut le Cardinal Joseph Ratzinger et ce qu'est et fait Benoît XVI depuis son élévation à la chaire de Pierre (et ce lors d'un conclave de moins de 48 heures ! L'élu étant très connu pour ses options théologiques) force est de constater qu'Hans Küng met à côté de la plaque. D'ailleurs pour donner quelque crédibilité à son propos, il est contraint d'utiliser dès la première phrase et en fait dans tout ce qui constitue sa première partie des mensonges énormes. Comment...

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Exclusif : Entretien avec Mgr Pozzo

Nouveau secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, Mgr Guido Pozzo a en charge l'application du motu proprio Summorum pontificum et la conduite des discussions avec la Fraternité Saint-Pie X. Homme affable et méthodique, il ne cache pas son admiration pour le Pape et la nécessité de renforcer la tradition et l'identité catholique. Comment envisagez-vous votre rôle au sein de la Commission Ecclesia Dei ? Mgr Guido Pozzo : La fonction du secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei est décrite pour l'essentiel dans le motu proprio Ecclesiæ unitatem : le Secrétaire aide le Cardinal Président à diriger et guider la Commission. Celle-ci ayant son propre organigramme, le Secrétaire aide le Président dans la direction du personnel et dans le soin des affaires générales de la Commission. Avez-vous été étonné ou surpris d'être nommé secrétaire de cette Commission ? Ce fut une belle et joyeuse surprise d'apprendre la nouvelle de ma nomination par le Saint-Père. Vers lui vont ma profonde gratitude et mon obéissance inconditionnelle. Je lui suis lié également par une affection toute intérieure, du fait de notre longue collaboration au sein de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, à l'époque où celui qui était encore le cardinal Ratzinger en était Préfet. Envers le cardinal William Levada, élu Président de la Commission pontificale, avec lequel j'ai collaboré au dicastère pour la Doctrine de la foi de 2005 à 2009, je suis également reconnaissant pour la confiance et l'estime que j'ai toujours perçues de sa part à mon égard. J'ai toujours manifesté intérêt et sensibilité spirituelle pour la liturgie grégorienne, de même que je suis sensible - cela ne date pas d'aujourd'hui - aux problèmes et aux controverses théologiques liés à l'interprétation du concile Vatican II et à la nécessité de rétablir et de renforcer la tradition et l'identité...

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Caritas in veritate chez Téqui

Le Président de l'Homme Nouveau, Denis Sureau commente l'édition de la nouvelle encyclique du pape Benoît XVI, Caritas in veritate, publiée par les éditions Téqui. Cette édition est préfacée par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne.

Elle peut-être déjà commandée sur le site Transmettre

Format : 10,5 x 20,5 cm
192 pages
Code article : 6729
ISBN : 978-2-35117-048-9
Co-édition Pierre Téqui éditeur et Saint-Paul éditions religieuses
 
Prix des différents formats :
Standard : 6,50 €
Grands caractères : 8,80 €
CD audio (en préparation)

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Quand George Weigel parle de la dernière encyclique

Les mystères ne manquent pas dans l'existence. Il y en a un qui nous est désormais proposé, celui de la réaction des catholiques libéraux face à la dernière encyclique du pape Benoît XVI.
Prenons le cas de George Weigel. Loin d'être inconnu, Weigel a une réputation mondiale, après son livre consacré au pape Jean-Paul II, livre traduit dans de très nombreuses langues et qui avait bénéficié d'informations privilégiées.
Weigel, avec moins de succès cette fois, avait tenté de renouveler l'opération avec Benoît XVI, en proposant un livre sur le nouveau souverain pontife. La greffe a moins bien pris, même si le livre a été traduit en langue française.
Dans notre pays justement, Weigel est considéré comme un auteur connaissant bien les méandres du Saint-Siège et ayant des relations privilégiées au sein de la curie. On voit dans cet écrivain un serviteur intelligent de la cause catholique.
Aux Etats-Unis, les choses sont forcément un peu plus contrastées. Weigel, auquel on reconnaît intelligence et compétence, est perçu comme l'un des plus vigoureux porte-parole du courant « catho-neo-conservateur », ce qui se traduit par un conservatisme religieux et une vision politique et sociale libérale. George Weigel combat pour une société reposant sur une sorte de triptyque : économie libre, démocratie et morale publique.  Ce que George Weigel entend par « économie libre », c'est l'économie de marché, lequel est censé réguler l'activité économique.
À ce titre, Weigel avait salué la parution de l'encyclique Centesimus annus avec force puisque ce texte de Jean-Paul II reconnaissait au marché un certain rôle. Mais Weigel en faisait une lecture tronquée. Si Jean-Paul II avait bien fait un pas de géant dans cette direction, il rappelait aussi les limites de l'auto-régulation par le marché et il soulignait la nécessité d'un cadre...

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