Église

Église

Deux discours du pape en ce jeudi 29 mai

Deux discours importants du Saint-Père en ce jeudi 29 mai. D’abord celui tenu devant neufs nouveaux ambassadeurs qui présentaient leurs lettres de créances. Aux diplomates, Benoît XVI a rappelé que « la mesure primordiale en matière politique est la recherche de la justice, afin que soit toujours respectés la dignité et les droits de tout être humain, et que tous les habitants d’un pays puissent avoir part à la richesse nationale. Il en va de même sur le plan international. La communauté humaine est aussi appelée à aller au-delà de la simple justice, manifestant sa solidarité envers les peuples les plus pauvres, dans le souci d’un meilleur partage des richesses, permettant notamment aux pays qui ont des biens dans leur sol ou dans leur sous-sol d’en bénéficier en premier lieu. Les pays riches ne peuvent pas s’approprier, pour eux seuls, ce qui provient d’autres terres ». Il a souligné également la nécessité « de développer aussi la fraternité, pour édifier des sociétés harmonieuses, où règnent la concorde et la paix, et pour régler les éventuels problèmes qui surgissent, par le dialogue et par la négociation, et non par la violence sous toutes ses formes, qui ne peut qu’atteindre les plus faibles et les plus pauvres d’entre les hommes. La solidarité et la fraternité relèvent en définitive de l’amour fondamental que nous devons porter à notre prochain, car toute personne ayant une responsabilité dans la vie publique est appelée à faire avant tout de sa mission un service de tous ses compatriotes et plus largement de tous les peuples de la planète ». Ce même jour, le Souverain Pontife recevait également la Conférence épiscopale italienne à l'issue de son assemblée générale consacrée à l'évangélisation et à l'éducation des nouvelles générations. Occasion d’un profond discours à méditer au-delà des frontières italiennes. Extraits : Sur la priorité...

priscilla du preez 7aOhiPe6 30 unsplash
Église

Benoît XVI évoque Grégoire le Grand

Poursuivant sa présentation des Pères de l'Église, le pape a évoqué, ce mercredi 28 mai, la figure d'un grand prédécesseur en la personne de saint Grégoire le Grand, pape sous le nom de Grégoire Ier.  Evêque de Rome entre 590 et 604, saint Grégoire entra d'abord dans la fonction publique puis devint gouverneur de Rome en 572. Insatisfait de cette vie, il quitta la vie civile pour vivre monastiquement. Ainsi acquit-il une profonde connaissance de l'Ecriture et des Pères qui servit ensuite à ses propres travaux. Vues ses qualités et son expérience, Pélage II le fit diacre et l'envoya en ambassade à Constantinople "dans la perspective d'effacer les dernières traces de la querelle monophysite et d'obtenir l'appui de l'empereur contre la menace des lombards". Quelques années plus tard, le Pape le rappela pour en faire son secrétaire. A la mort de Pélage en 590, Grégoire fut élu Pape.Benoît XVI a souligné que l'Église conserve de saint Grégoire, notamment un recueil d'environ 800 lettres. Selon le Saint-Père "Grégoire était un homme immergé en Dieu. Il avait au fond de l'âme le désir de Dieu, et était naturellement proche de l'autre, des besoins des gens. Dans une période très difficile de l'histoire, désespérante, ce Pape sût garantir la paix et apporter l'espérance. Cet homme de Dieu montre aujourd'hui encore où se trouvent les vrais sources de la paix, l'origine de l'espérance véritable".

rod long DRgrzQQsJDA unsplash