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Les jeunes ont droit à la vérité !

 

Depuis dix-huit ans, je témoigne dans les lycées et collèges catholiques de mon adolescence licencieuse et droguée où j'ai contracté le sida.

Les directeurs ou responsables de pastorale m'invitent à témoigner de mon itinéraire, en m'adaptant au public, confortant à travers mon expérience ce qu'enseigne l'Église. Parfois un professeur ne supporte pas ces vérités. Une fois, une femme parent d'élève, promotrice de la « ­prévention-capote », entraîna deux parents à porter plainte contre le directeur pour « non-assistance à personne en danger » parce que j'avais osé critiquer le préservatif et valorisé l'amour vrai. Le procureur n'avait pas poursuivi. Là, un militant homosexuel a réussi à me faire interdire de parole.
Les partisans de la licence morale ne supportent pas que l'on ne partage pas leur avis mais, à part quelques aléas, l'exigence de vérité est bien accueillie, en dépit des carences intellectuelles et spirituelles des jeunes d'aujourd'hui.
Les adolescents, même s'ils ignorent souvent la chasteté et une saine mixité, l'état de beaucoup de familles permettant difficilement une véritable éducation, ne sont jamais agressifs ou prétentieux, à la différence de trop d'adultes, démontrant par là qu'ils ont encore une soif qui peut être étanchée si des éducateurs dignes de ce nom leur transmettent le goût du bien, du beau et du vrai.
Mais avec un gouvernement qui préfère l'idéologie à la réalité, pourrons-nous encore parler librement aux jeunes de la vérité de l'amour et critiquer certains désordres ?
Dans deux écoles catholiques d'une même ville, un professeur vient de changer de sexe, mettant l'enseignement diocésain devant le fait accompli. Comment parler à ces élèves de la complémentarité sexuelle et de l'ordre naturel quand des professeurs ou parents d'élèves concernés par le problème, soutenus par « la force...

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L’urgence de marcher et prier pour la vie

Alors que se précisent en France les menaces de lois iniques contre le mariage et les enfants, la 22e Marche de prière pour la vie et la famille revêt plus que jamais un caractère d'évidence et de nécessité. Les cinq associations pro-vie organisatrices font ainsi fidèlement écho à la recommandation de Benoît XVI de défendre la vie et la famille. Explications par Jean-Pierre Maugendre, Président de Renaissance Catholique. En organisant le 20 octobre prochain la 22e Marche pour la vie, nous sommes essentiellement dans une démarche de prière publique. Nous implorons le pardon du Christ qui, seul, peut rendre la paix à tant d’âmes meurtries par les péchés contre la vie et nous lui demandons d’épargner à nos sociétés le trop juste châtiment qu’elles ont mérité par les flots de sang innocent répandu et sacrifié aux nouvelles idoles du plaisir, du confort et de la volupté. Parce qu’il y a scandale public, il convient qu’il y ait une réparation publique. À la face de Dieu, mais aussi des hommes, notre Marche veut rappeler que Dieu seul est maître de la vie et de la mort. La légitimité de cette marche de prière et de réparation nous semble justifiée par les propos du pape Jean-Paul II dans Evangelium vitæ : « Par son exemple, Jésus nous a montré que la prière et le jeûne sont les armes principales et les plus efficaces contre les forces du mal… Retrouvons donc l’humilité et le courage de prier et de jeûner pour obtenir que la force qui vient du Très-Haut fasse tomber les murs de tromperie et de mensonges qui cachent aux yeux de nos frères et sœurs la nature perverse de lois et de comportements hostiles à la vie. » Derrière les revendications libertaires qui...

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Quand le diable se prend les pieds dans le bénitier !

Les pieds dans le bénitier est le titre d'un livre co-écrit par Mesdames Christine Pedotti et Anne Soupa, et paru en novembre 2010. Ce livre aux idées progressistes (possible ordination des femmes, refus d'Humanae Vitae, etc.) a connu un réel succès de librairie. Le ton subversif de ce livre est tout entier dans une déclaration volontairement provocante que l'on trouve en page 113 : 

« Il ne s'agit pas d'obéir au pape, à son directeur spirituel ou au Catéchisme de l'Église catholique comme un bon petit soldat, il s'agit de nous laisser ajuster, modeler par la parole de Dieu ». 

Mais la parole de Dieu sans le Magistère de l'Église, cela n'a-t-il pas de forts relents de la pensée protestante ?  D'ailleurs, comment obéiraient-elles au pape quand on voit l'image qu'elles en donnent : 

« Pour la majorité des jeunes générations, le pape n'est qu'un vieil enjuponné, représentant une institution poussiéreuse qui s'est compromise avec tous les pouvoirs. » (p. 118). 

Il est peut-être temps de montrer les vrais visages de ces deux co-auteurs, surtout celui de Madame Christine Pedotti qui vient de publier La bataille du Vatican. On peut résumer l'esprit de ce livre par un commentaire de Madame Pedotti elle-même : 

« Ne nous faisons pas d'illusions, la minorité ne s'est pas tenue pour battue à l'issue du Concile. Elle tenait la place, Rome, et avait bien l'intention de regagner lentement mais sûrement le pouvoir que le Concile lui avait momentanément fait perdre… et petit à petit, petit gain par petit gain, elle l'a fait avec l'énorme bonne conscience d'une administration qui "fait son travail" » 

(Commentaire de Madame Christine Pedotti, du 19 février 2012, sur le site de...

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