Les jeunes ont droit à la vérité !
Depuis dix-huit ans, je témoigne dans les lycées et collèges catholiques de mon adolescence licencieuse et droguée où j'ai contracté le sida.
Les directeurs ou responsables de pastorale m'invitent à témoigner de mon itinéraire, en m'adaptant au public, confortant à travers mon expérience ce qu'enseigne l'Église. Parfois un professeur ne supporte pas ces vérités. Une fois, une femme parent d'élève, promotrice de la « prévention-capote », entraîna deux parents à porter plainte contre le directeur pour « non-assistance à personne en danger » parce que j'avais osé critiquer le préservatif et valorisé l'amour vrai. Le procureur n'avait pas poursuivi. Là, un militant homosexuel a réussi à me faire interdire de parole.
Les partisans de la licence morale ne supportent pas que l'on ne partage pas leur avis mais, à part quelques aléas, l'exigence de vérité est bien accueillie, en dépit des carences intellectuelles et spirituelles des jeunes d'aujourd'hui.
Les adolescents, même s'ils ignorent souvent la chasteté et une saine mixité, l'état de beaucoup de familles permettant difficilement une véritable éducation, ne sont jamais agressifs ou prétentieux, à la différence de trop d'adultes, démontrant par là qu'ils ont encore une soif qui peut être étanchée si des éducateurs dignes de ce nom leur transmettent le goût du bien, du beau et du vrai.
Mais avec un gouvernement qui préfère l'idéologie à la réalité, pourrons-nous encore parler librement aux jeunes de la vérité de l'amour et critiquer certains désordres ?
Dans deux écoles catholiques d'une même ville, un professeur vient de changer de sexe, mettant l'enseignement diocésain devant le fait accompli. Comment parler à ces élèves de la complémentarité sexuelle et de l'ordre naturel quand des professeurs ou parents d'élèves concernés par le problème, soutenus par « la force...