Liturgie

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Petite histoire d’une traduction liturgique

Parmi les rectifications des traductions liturgiques souhaitées par Rome celle du Notre Père était très attendue. Réaction de Roger le Masne, Président de l’Association des Amis de l’Abbé Jean Carmignac.

La question de l’exactitude des traductions liturgiques est apparue de nouveau récemment à partir d’un cas particulier, la sixième demande du...

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Un pèlerinage Summorum Pontificum à Rome

Samedi prochain aura lieu à Rome, cœur de la chrétienté, le deuxième pèlerinage international Summorum Pontificum pour conclure l’Année de la foi. Son aumônier général est l’abbé Claude Barthe. Il nous en dit plus.

 

Vous êtes l’aumônier du pèlerinage Summorum Pontificum qui se déroulera samedi 26 octobre. De quoi s&rsquo...

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Pape François : l’humilité et les sacrements

Dieu accompagne les hommes dans le chemin de l'histoire, a expliqué le Pape François dans l'homélie de la messe qu'il a célébrée mardi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe. Le Pape est parti du Psaume 121 :

« toujours le Seigneur est là, il n'abandonne jamais Son peuple ! Parce que le Seigneur, ce jour du péché, du premier péché, a pris une décision, a fait un choix : faire Histoire avec Son peuple. Et Dieu, qui n'a pas d'Histoire, parce qu&#39...

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Sacra liturgia : nouveau mouvement liturgique

Cela aurait été sans doute impensable il y a dix ou quinze ans. Entendre des cardinaux, des évêques, des orateurs prêtres ou laïcs, communier dans une même vision sacrée de la liturgie, mettant sur un pied d'égalité l'ancien et le nouveau rite, sur fond de magnifiques célébrations dans l'une comme dans l'autre forme. C'est pourtant ce qui s'est produit à Rome du 25 au 28 juin dernier, dans le cadre de l'Université pontificale de la Sainte-Croix. Durant quatre jours, le colloque Sacra Liturgia, lancé à l'initiative de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon a réuni plus de 300 participants de 35 nations « afin d'étudier, promouvoir et renouveler la formation liturgique, l'esprit, et le sens de la célébration dans ses fondements pour la mission de l'Église, en particulier à la lumière de l'enseignement et de l'exemple de Sa Sainteté, le pape Benoît XVI ». La présence de quatre cardinaux, dont le préfet de la Congrégation pour le Culte divin la Discipline des sacrements, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, de plusieurs évêques, de nombreux professeurs, d'étudiants des universités pontificales a confirmé si besoin était le caractère très officiel de ce rassemblement.

 

Une œuvre de paix

Ce fut comme une mise en œuvre concrète de la pensée profonde de Benoît XVI, sans polémique, avec une grande liberté de ton et surtout une grande harmonie. Quatre jours durant on a pu croire enfin réconciliés des mondes qui semblaient s'ignorer depuis des décennies quand il était inconvenant d'apprécier les richesses de l'ancien rite, ou de déplorer la pauvreté des célébrations contemporaines, quand il était quasi impossible de célébrer le nouveau rite avec faste et sacré, que le chant grégorien était quasi interdit dans les paroisses. On a pu entendre des discours que l'on croyait exclusivement réservés au...

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Pro Liturgia soutient l’abbé Pellabeuf

Sur le site de l'association Pro Liturgia dont il est le Président, Denis Crouan consacre un article à la tribune libre publiée dans nos colonnes par l'abbé Pellabeuf et à la réaction qu'elle a suscitée de la part de trois évêques français qui ont demandé un droit de réponse dont le texte est publié dans notre édition de cette semaine (voir ici). On ne soupçonnera pas Denis Crouan d'être un « intégriste » de la « forme extraordinaire » ni de cacher, derrière sa demande du respect des normes liturgiques édictées par le concile Vatican II et les textes des autorités romaines, une volonté d'un retour aux formes liturgiques pré-conciliaire.  Comme il est indiqué sur le site de l’association, et comme les livres de Denis Crouan le manifestent clairement : « La spécificité de l'Association Pro Liturgia est de ne demander, en matière de liturgie, que l'exacte application des décisions prises à la suite du concile Vatican II. Son but est donc de favoriser la mise en œuvre de la liturgie définie par le Missel romain actuellement en usage, y compris – quand des fidèles en font la demande ou qu'une occasion particulière se présente – sous sa forme latine et grégorienne, comme le recommande l'Église ». Comme l’abbé Pellabeuf, son combat concerne ce que le Pape Benoît XVI appelle dans son motu proprio Summorum Pontificum, la « forme ordinaire », celle qui est la plus répandue dans nos églises et celle qui est majoritairement célébrée par les prêtres...

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Le débat entre catholiques est-il possible ?

 

La mise au point que nous publions dans notre numéro à paraître – et signée de trois évêques français : Mgr Aubertin, Mgr Robert Le Gall et Mgr Philippe Gueneley – nous a été envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception le 13 février dernier. Ce courrier était accompagné d'une lettre explicative, signée par le père Jacques Rideau, directeur du Service national de la Pastorale liturgique et sacramentelle. Dans sa missive, le père Rideau écrivait que « conformément à la loi, je vous demande que soit exercé leur droit de réponse dans les plus brefs délais et ce dans les conditions de publication équivalentes à celles de l'article de l'abbé Pellabeuf ». C'est, en effet, une « Tribune libre », signée de ce dernier et publiée dans notre édition du 17 décembre 2011 (n° 1507), que les trois évêques mentionnés mettent en cause, y voyant, selon les propos du père Rideau, « de très nombreuses approximations et passages à caractère quasi diffamatoires ». Il suffira de relire ce texte pour voir ce qu'il en est réellement.Par principe, même sans demande d’exercice du droit de réponse, nous aurions publié cette longue missive. À partir du moment où un évêque entend réagir à un article publié dans L’Homme Nouveau, il est chez lui dans nos colonnes, au titre même de la conception que nous nous faisons de l’Église et de l’épiscopat.Ce point souligné, je ne peux m’empêcher de trouver étonnant cet appel au « droit de réponse », lequel laisserait entendre à nos lecteurs que tous les autres moyens ont été épuisés, sans résultat probant. La vocation de l’évêque est, certes, de ramener la brebis égarée dans le troupeau. Mais il...

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Mgr Schneider : un missionnaire à la parole libre

Dans son dernier numéro qui vient de paraître, L'Homme Nouveau publie en exclusivité le texte intégral de l'intervention de l'évêque missionnaire, Mgr Schneider, intervention consacrée à « Nouvelle évangélisation et liturgie» et prononcée en janvier dernier dans le cadre de Reunicatho. Dans ce texte d'une grande force, le prélat constate l'existence de cinq plaies qui entachent l'Église et lance un vibrant appel à un renouveau dans le sillage de Benoît XVI. Un numéro exceptionnel à commander auprès de nos bureaux (10, rue Rosenwald, 75015 Paris, tél. : 01 53 68 99 77) ou en version numéroque sur ce site (voir en bas de cette note). Mais qui est Mgr Schneider ? En voici un portrait !

Pour le célèbre vaticaniste Sandro Magister, Mgr Athanasius Schneider est avec le cardinal Ranjith (cf. notre entretien dans L'H.N. n° 1500) le meilleur élève de Benoît XVI. Un élève qui l'est non seulement par les idées qu'il défend, mais aussi par le style qu'il affiche. Loin d'être un prélat médiatique, c'est un homme doux et bon, qui respire une foi profonde et tranquille. Il est né le 7 avril 1961 au sein d'une famille allemande (mais originaire d'Alsace) déportée par Staline et dont un des grands-pères fut fusillé en 1936 parce qu'il était considéré comme « koulak » (riche paysan propriétaire, en Russie). En 1973, sa famille a pu partir pour l'Allemagne où le jeune garçon qui ne parlait que russe a dû se mettre à l'allemand et suivre le cycle scolaire...

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Et si on parlait de l’espace du sacré ?

Non, ce n'est pas un effet de mode. Et ce n'est pas parce que Régis Debray, ex-guérillero reconverti en sage de la République, s'est emparé du sujet que les éditions de L'Homme Nouveau publient aujourd'hui un nouveau livre intitulé : L'Espace du sacré, géographie intérieure du culte catholique. La raison est plus simple et plus fondamentale aussi. Pour les catholiques, aussi, le sacré est devenu comme une sorte de bizarrerie que l’on ne sait ni bien définir ni bien situer. La désacralisation a profondément touché le catholicisme du XXe siècle et ce jusqu’au sanctuaire lui-même. On portera donc une véritable attention au nouvel ouvrage que publie aux éditions de L’Homme Nouveau, Marc Levatois. Ancien élève de l’École normale supérieure, il est agrégé et docteur en géographie. C’est par ce biais, suprenant, qu’il en est venu à s’intéresser à la géographie du sacré, notamment dans un premier livre intitulé La Messe à l’envers. Il continue aujourd’hui sa réflexion sur l’espace du sacré, en s‘interrogeant : en quoi le sacré peut-il être chrétien ?À travers une belle exploration dans les ressources en notre possession, Marc Levatois montre que le sacré chrétien est un sacré relatif, subordonné à la sainteté. Chemin vers Dieu, il ne renferme pas Dieu sur lui, à la manière des sanctuaires païens. Il est au service des personnes, seules appelées à la sainteté, dans l’Église, elle-même Corps du Christ.L’auteur sera reçu par Denis Sureau à l’antenne de Lumière de l’Espérance (1) le dimanche 5 février, à partir de 12 h 00. Une émission à ne pas rater. 1°) Paris et Île-de-France, 95,6 | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le...

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La Messe à l’endroit

 L'abbé Claude Barthe vient de publier aux Editions de L'Homme Nouveau La Messe à l'endroit sous forme de plaidoyer "pour un nouveau mouvement liturgique".

Les textes liturgiques publiés par Benoît XVI supposent un renouveau liturgique à deux vitesses : une diffusion élargie de la messe tridentine et ce que l'on nomme la réforme de la réforme. Après avoir analysé la situation du catholicisme français, l'auteur estime que le projet concret de réforme de la réforme pourrait se résumer à la diffusion de ce qui se pratique déjà dans certaines paroisses avec beaucoup de fruits pastoraux :
1/ réintroduction de la langue liturgique latine,
2/ distribution de la communion selon le mode traditionnel,
3/ usage de la première prière eucharistique,
4/ orientation de la célébration vers le Seigneur au moins à partir de l'offertoire,
5/ usage en silence de l'offertoire traditionnel.

Mais ce projet de réforme ne peut se réaliser sans la célébration la plus large selon le missel traditionnel ; inversement, celle-ci a besoin pour exister dans les paroisses ordinaires de la recréation d'un milieu vital par la réforme de la réforme. Les deux critiques parallèles des mutations opérées sous Paul VI (la critique frontale qui veut élargir la diffusion de la liturgie dite de saint Pie V et la critique réformiste, dite réforme de la réforme) ont aujourd'hui plus que jamais partie liée.

L'AUTEUR
L'abbé Claude Barthe, né en 1947, a vécu les évolutions en cours dans l'Église depuis le concile Vatican II. Auteur d'un bon nombre d'ouvrages de réflexion et de chroniques religieuses sur la crise actuelle et sur la liturgie romaine, il a participé à l'édition d'oeuvres de spiritualité ou de littérature catholique.

Prix : 9 euros FRAIS DE PORT OFFERTS

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