Liturgie

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La Pause liturgique : Communion Mitte manum tuam (2ème dimanche de Pâques)

« Mets ta main et reconnais l'emplacement des clous, alléluia ! Et ne sois pas incrédule mais fidèle, alléluia, alléluia ! » (Jean, 20, 27). Cette communion nous présente le reproche d'incrédulité fait par le Seigneur à l'apôtre Thomas. La foi de Thomas voit un homme aux mains transpercées, et il croit en Dieu, caché sous cette humanité. Cette petite communion du 6ème mode donne un caractère aimable au reproche du Seigneur. L'atmosphère pascale de joie, de paix, de simplicité, est bien rendue par la mélodie

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Célébrations pascales

L'esprit de la liturgie | Au commencement de ce temps pascal, l’Église célèbre la Résurrection de son Seigneur huit jours durant : c’est l’octave de Pâques. Les jours consacrés à la commémoration de la Résurrection sont remplis de coutumes et de célébrations, passées et actuelles, évoquant la blancheur des âmes des baptisé, le lait et le miel de la Terre promise, la foi de Thomas et, depuis l’an 2000, la miséricorde du Seigneur envers les pécheurs.

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La Pause liturgique | Kyrie 5, Messe Magnæ Deus potentiæ (Mémoires des Saints)

Ce Kyrie 5 est un 8e mode, daté du XIIIème siècle, mais on le trouve dans quelques manuscrits dès le XIIème siècle. La majorité de ces manuscrits proviennent d’Allemagne et on pense ainsi que son origine est allemande. En effet, entre le XIVème et le XVème siècle, on trouve quelques versions polyphoniques de ce Kyrie dans des manuscrits provenant essentiellement d’Allemagne.

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Efficacité des sacrements : des dénaturations néfastes

Un nouveau document romain est venu rappeler il y a quelques semaines les conditions indispensables pour qu’un sacrement soit valide. Une mise au point rendue nécessaire par l’irrespect des rites par certains ministres et dont ce document redit la gravité. Entretien avec Cyrille Dounot, canoniste.

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Joie de la Croix

L'esprit de la liturgie | Il est paradoxal de célébrer une mise à mort si cruelle et pourtant la Croix est un motif de réjouissance pour les chrétiens que la liturgie souligne dans plusieurs fêtes et hymnes mais particulièrement au milieu du Carême, avec le dimanche de Laetare.

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La Pause liturgique : Trait « Qui confidunt » (4ème dimanche de Carême)

La messe du 4ème dimanche de Carême est dominée dans son ensemble par le thème de la cité idéale, l'Église, représentée par la Jérusalem de la terre, ville forte, ville haute, ville de paix. On a déjà vu ce thème dans l'introït, dans le graduel ; il est à nouveau présent dans le trait. Le psaume auquel il est emprunté est un des cantiques des montées que les pèlerins récitaient ou chantaient en se rendant au moins une fois l'an à la cité sainte. La mélodie du 8ème mode est parfaitement adaptée aux sentiments qui traversent cette pièce très sereine. Elle est presque entièrement constituée de formules mélodiques classiques. Il n'y a donc pas d'originalité dans ce trait dont toute la grâce est de nous communiquer le calme et la confiance que le texte et la mélodie nous inculquent ensemble.

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Carême : Souviens-toi, ô homme…

L'esprit de la liturgie | Les cérémonies du Carême proche vont bientôt rappeler aux fidèles leur condition de pécheurs et de pénitents, pour les pousser à chercher le pardon dans la confiance dans le Seigneur, abri et refuge des chrétiens qui espèrent voir son salut.

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La pause liturgique : Graduel Miserere (Mercredi des cendres)

La pause liturgique Mercredi des Cendres | Le psaume 56 (55 selon la tradition gréco-latine), ou Miserere mei du Mercredi des Cendres est une supplication individuelle dans un contexte particulièrement angoissant. Le psalmiste risque nettement la mort, ses ennemis sont comparés à des lions sans pitié, prêts à dévorer leur proie avec leurs dents acérées comme des lances. Et en même temps c'est un psaume de confiance et même d'absolue confiance puisque la psalmiste n'hésite pas à dire vers la fin de son cantique que son cœur est ferme et à le répéter, comme il a répété sa prière de supplication au tout début : « Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi » « Mon cœur est ferme ô Dieu, mon cœur est ferme ».

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