Liturgie

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Joie de la Croix

L'esprit de la liturgie | Il est paradoxal de célébrer une mise à mort si cruelle et pourtant la Croix est un motif de réjouissance pour les chrétiens que la liturgie souligne dans plusieurs fêtes et hymnes mais particulièrement au milieu du Carême, avec le dimanche de Laetare.

joie de La Croix
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La Pause liturgique : Trait « Qui confidunt » (4ème dimanche de Carême)

La messe du 4ème dimanche de Carême est dominée dans son ensemble par le thème de la cité idéale, l'Église, représentée par la Jérusalem de la terre, ville forte, ville haute, ville de paix. On a déjà vu ce thème dans l'introït, dans le graduel ; il est à nouveau présent dans le trait. Le psaume auquel il est emprunté est un des cantiques des montées que les pèlerins récitaient ou chantaient en se rendant au moins une fois l'an à la cité sainte. La mélodie du 8ème mode est parfaitement adaptée aux sentiments qui traversent cette pièce très sereine. Elle est presque entièrement constituée de formules mélodiques classiques. Il n'y a donc pas d'originalité dans ce trait dont toute la grâce est de nous communiquer le calme et la confiance que le texte et la mélodie nous inculquent ensemble.

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Carême : Souviens-toi, ô homme…

L'esprit de la liturgie | Les cérémonies du Carême proche vont bientôt rappeler aux fidèles leur condition de pécheurs et de pénitents, pour les pousser à chercher le pardon dans la confiance dans le Seigneur, abri et refuge des chrétiens qui espèrent voir son salut.

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La pause liturgique : Graduel Miserere (Mercredi des cendres)

La pause liturgique Mercredi des Cendres | Le psaume 56 (55 selon la tradition gréco-latine), ou Miserere mei du Mercredi des Cendres est une supplication individuelle dans un contexte particulièrement angoissant. Le psalmiste risque nettement la mort, ses ennemis sont comparés à des lions sans pitié, prêts à dévorer leur proie avec leurs dents acérées comme des lances. Et en même temps c'est un psaume de confiance et même d'absolue confiance puisque la psalmiste n'hésite pas à dire vers la fin de son cantique que son cœur est ferme et à le répéter, comme il a répété sa prière de supplication au tout début : « Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi » « Mon cœur est ferme ô Dieu, mon cœur est ferme ».

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