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J’aime pas l’Carême !

Et là j’suis pas le seul. Évidemment il y a bien quelques moines que nous entendons se réjouir et prétendre que le jeûne est non seulement bon pour l’âme mais aussi pour la santé, et qui vont à la pénitence, heureux comme un salarié le vendredi ; quelques religieuses aussi, catéchistes qui se réjouissent en « tatassant » de l’opération bol de riz qui permettra à leurs consœurs d’Afrique d’avoir des fournitures scolaires. Mais pour...

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Un cens impur…

À Bercy, le ministère de l’impéritie et des dépenses, l’ambiance est fiévreuse depuis que le mal fagoté de Tulle s’est vu promu chef de la nef des fous, cet esquif au mouillage depuis deux cent ans dans la rue du faubourg Saint-Honoré. Héritiers spirituels des hordes de brigands, tire-laines et autres va-nu-pieds qui écorchaient vif les malheureux tombant entre leurs mains jusqu’à ce qu’ils aient avoué la cachette où se celaient leurs maigres...

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Morale et pesanteur

Nous retrouvons la plume de notre collaborateur Karol Magne que nous n'avions pas lu depuis un bon moment. Derrière l'humeur, une analyse des travers de notre temps.

Il y a de ces principes inévitables qui s'imposent dans les rapports humains, qui sont comme participant de la substance même de la vie sociale et dont toute tentative pour s'y soustraire est vouée à un cinglant retour de manivelle. Comme celui qui voudrait ignorer la pesanteur, le réel aura tôt fait de se rappeler à lui. Mais depuis un certain Icare, le rêve fou de s'affranchir du réel titille certains, avec la vigueur d'un psoriasis intellectuel et qui, telle une grippe espagnole de l'âme, se répand dans les boîtes crâniennes de nos contemporains.

La morale, ce mot si vilain aux yeux du monde depuis qu'il est devenu impératif d'interdire d'interdire, selon les mots même du dodu rouquin germanisant des journées de mai 68, est devenue depuis le cauchemar récurrent de nos dirigeants. Organiser une société en refusant de donner des règles de conduite, sous le prétexte néo-rousseauiste qui prétend ressusciter le mythe du bon sauvage, mène doucement le pays vers la barbarie. Alors, puisque les braves gens et néanmoins électeurs donnent quelques signes d'impatience devant l'impéritie gouvernementale, et devant un verdict des urnes toujours incertain ( le bon peuple est d'humeur changeante ), l'on essaye d'implémenter une morale en toc, sobrement rebaptisée éthique, ce qui permet d'en faire un fourre-tout hétéroclite, et protéiforme, capable de sauver les apparences.

 ait quelque chose au-dessus de leur ego, pathologiquement obèse. Que ce qui est bien l'est en soi et non par décret, fût-il citoyen et républicain. Que ce bien ou son absence : le mal, s'impose à chacun, qu'il ait ou non la carte du parti ou le tablier en peau de morue séchée des zinzins du compas et de la truelle. Mais à voir, leur rictus, lorsque...

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Poisseux

Cela se répand comme une brume, sur un marais, un soir de grisaille et de novembre, poisseuse, angoissante et nauséabonde sur le pays. Comme une nuit polaire qui n'en finit pas et pèse sur l'âme et oppresse le cœur. Ce ne sont pas seulement ces quelques cartouches de gaz lacrymogène, dont le ministre de l'Intérieur a dû découvrir un stock dans les surplus d'un dictateur parti à la retraite, tant, nonobstant les réductions budgétaires, il les utilise pour un oui, pour un mais, avec la générosité d'une nourrice normande. Non, ce qui écœure, ce sont les mensonges, cet épais brouillard qui s'insinue par tous les pores de la société, obscurcissant le ciel de l'intelligence jusqu'à la nausée.
Tout un chacun, quel que soit son camp, prend des libertés, que dis-je des libertés, chacun se livre pieds et poings liés au mensonge, en échange d'une couarde facilité pour dissimuler de petits ou de grands travers, par paresse car il est toujours plus facile de céder que de résister.
Chaque fois que la vérité semble trop pâlotte, trop terne ou alors au contraire, trop brillante, trop lumineuse, chacun d'une façon ou d'une autre prend la liberté de réécrire le réel pour essayer de plier celui-ci à ses caprices. Alors bien sûr, lorsque l'on est à la manœuvre, on a toujours d'excellentes raisons de rebroder, de dissimuler, de travestir la vérité. Et chacun alors, avec souvent beaucoup plus d'éloquence que lorsqu'il faut défendre ce réel, qui se dresse comme un rempart contre nos chemins de traverse et autres élucubrations fruits de la perversion de nos âmes, chacun fait preuve de beaucoup d'ingéniosité pour défendre l'indéfendable, et s'offusque de voir que ses amphigouris ne soient pas repris en chœur par tous et que même, certains, par esprit, forcément de contradiction (en langage médiatique : par fascisme et traîtrise réactionnaire)...

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Allez go, go, go !

La pétition auprès du CESE et les signatures pour lutter contre cette foutue loi, c'est maintenant ! C'est possible, ça afflue et ça doit affluer encore ! Le moment n'est pas aux ronchonnements, aux questions de pertinence stratégique, de calculs et de conjectures. Que les dépressifs systémiques nous les lâchent, et que les « ça-ne-marchera-jamais » prennent leur carte à gauche, au moins ils enquiquineront les autres. Pour l'heure et pour les autres, nous devons y aller, aller chercher une par une ces signatures. L'internet, c'est fait. Et, comme nous n'aurons pas dix minutes au 20 heures pour expliquer la démarche à nos concitoyens, c'est donc à « la mano » qu'il faut aller les chercher.

Comme cette mère de famille qui a fait signer son boucher, lequel a demandé un paquet de feuilles car, dit-il, « je connais des clientes qui devraient être d'accord »... et voilà quinze pétitions supplémentaires postées ! Il y a aussi cette vielle dame qui s'est coltinée les résidents de sa maison de retraite. Allez zou ! Trente signatures. Là au moins, ils étaient tous majeurs ! La subsidiarité, c'est aussi ça, chacun dans son domaine de compétences et de relation.
Au-delà des signatures et du nombre de pétitions que nous devons impérativement avoir, c'est la redécouverte de l'action de proximité, du militantisme « de paroisse », de la certitude que je change le monde quand, ici et maintenant, je fais ce que je dois faire ; c'est ça l'action chrétienne, et si la rue appartient à celui qui y descend, alors elle doit être à nous.
Allez mes bons amis, vous n'avez pas épuisé toutes les possibilités autour de vous, il y a encore des « pétitionneurs » à dénicher ! Non, nous ne militons pas quand nous nous scandalisons devant les déclarations des uns et des autres, nos états d'âme devant...

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Ceux à qui nous n’avons pas dit merci

Depuis une semaine nous lisons les posts et autres papiers qui remercient participants et organisateurs. Mais il y a tous ceux à qui nous n'avons pas dit merci, il serait dommage de clore le chapitre en les oubliant.

Merci donc :

Aux lobbies homosexuels militants, à la gauche en général et à nos loges préférées ; grâce à eux une immense chaîne d'action, de prières, de solidarité intergénérationnelle s'est mise en marche. Grâce à eux nous étions heureux et nombreux et heureux d'être nombreux, fiers de ce que nous sommes ; nous avons assumé notre style, notre foi, nos familles, nos diversités et nos gueules. Et on a adoré ça. Oui, quel renforcement du sentiment d'appartenance, quelle fierté et en même temps de quel sens de la responsabilité sociale nous nous sentons tous pleinement investis ! Nous savons qu'ensemble nous ne lâcherons rien. Merci.
Merci au Président de la République : il a redonné espoir à tous les parents d'enfants porteurs de handicaps: on peut être sourd et aveugle et gouverner un pays.
Merci à madame Taubira : elle a montré à tous nos adolescents en crise que l'on pouvait être de mauvaise foi, d'humeur de dogue, dans le déni de la réalité et pontifier comme ministre.
Merci aussi au préfet de police : c'est toute une génération de cancres qui sourit. Ils ont repris le chemin de l'école légers ; ils savent maintenant que l'on peut faire une grande carrière dans la police sans savoir compter.
Merci aux journalistes (de gauche) qui montrent à tous les élèves et étudiants studieux et appliqués mais inquiets pour leur avenir que l'on peut mettre n'importe quoi dans sa copie, ça n'empêche pas d'avoir un boulot.
Merci à Bertrand Delanoë : c'est tout le monde agricole qui reprend espoir… 100 000 euros pour planter 20 hectares d'herbe&#160...

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Tous les dégoûts sont dans la nature

À cause de la ponctualité de plus en plus déficiente des compagnies d'aviation, dont les prétentions philosophiques vont plutôt vers les théories de l'aléatoire temporel que vers des certitudes chronographiques, et sans doute aussi par l'atavisme républicain de la compagnie nationale, l'exactitude étant la politesse des rois, je dus subir en attendant un possible embarquement, et ce pendant près d'une heure qui n'en finissait pas, les couinements d'une chaîne de télévision qui débitait au kilomètre et sur un tempo abrutissant quelque chose qui par mégarde est encore rangé dans la rubrique musique. Bien sûr, me direz-vous, tous les goûts sont dans la nature mais dans le cas présent, il s'agirait plutôt de dégoût. Imaginez une succession de clips vidéo où l'on vous présente des pantins sous ecstasy, débitant un charabia sans queue ni tête, sur un rythme à vous provoquer un arrêt cardiaque. Jusque-là me direz-vous, rien de répréhensible, si ce n'est l'impossibilité sauf aux sourds d'échapper à cette cacophonie et la stupeur de penser que ce tintamarre à faire tourner le lait dans le pis des vaches puisse avoir des adeptes prêts à dépenser leurs maigres salaires dans l'acquisition de supports audio voire vidéo, alors que n'importe quel individu normalement constitué irait naturellement vers la demande de dommages et intérêts pour atteinte au bon sens en général et à l'art musical en particulier.

Non, là où le bât blesse, où l'absurde le dispute au vulgaire, c'est le caractère quasi pornographique de ces courts-métrages qui ravalent la femme au rang de pièce de boucherie. Il semblerait qu'aucune de ces artistes ne considèrent possible de chanter autrement que déguisées en péripatéticienne, le sous-vêtement réduit à la portion congrue, la pose lascive voire suggestive. Pour les hommes, s'ils ne peuvent pas user de leur charme de façon semblable, ils sont entourés de ces pauvres femmes qui...

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Attila…

Il serait temps d'utiliser quelques subsides du ministère de la Culture pour restaurer d'urgence les champs catalauniques car il va bien falloir un jour nous atteler à l'ouvrage et renvoyer dans le désert aride de leur conscience atrophiée par une consommation abusive de psychotropes et d'égocentrisme, les hordes de Huns verts et leur Attila en jupon, dont même le patronyme est une faute de syntaxe : Duflot. La donzelle, sans doute émoustillée par son titre tout neuf de ministresse (soyons moderne et versons dans le néologisme féministe), n'en peut mais, et se répand en âneries, sans doute pour se rapprocher de la cause animale.
Le dernier avatar de la bredine écologue est de nous servir une resucée de la nationalisation des biens de l'Église au nom de la charité républicaine. C'est un peu Madoff donnant des leçons de charité à saint Vincent de Paul ! Évidemment, après avoir effacé des consciences toutes traces de nos saints, ils réinventent le fil à couper le beurre et l'eau tiède. Les restos du cœur sont une bonne chose mais enfin au XVIIe siècle, l'abbé de Paul et ses Filles de la charité, avec plus de trois cents ans d'avance sur monsieur Colucci, avait déjà inventé le concept. À la différence que les « people »de l'époque, n'en profitaient pas pour se pousser du col et redonner du lustre à leurs ventes de disques, mais au contraire dans un humble anonymat, participaient financièrement et physiquement, comme Louise de Marillac, aux distributions de vivres et de vêtements aux plus démunis.
Il faut quand même que les lecteurs sachent que si un petit nombre d'artistes participent par réelle charité, et donnent de leur temps et de leur argent, la plupart de ces donneurs de leçons, compagnons de route de toutes les billevesées et calembredaines utopiques et néfastes de l'internationale des « yaka-fokon » à la rose, caparaçonnés d'une générosité de façade, ne font...

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Les clowns ne font plus rire…

    

Après l'éparpillement façon puzzle, comme aurait dit feu Bernard Blier, le PS du congrès de Reims a su recoller les morceaux à la colle Ubu, citoyenne et républicaine, une sorte de torchis malodorant qui mêle dans un improbable syncrétisme les innombrables coteries de camarades, qui pour les unes frôlent un attachement fanatique à la pensée des Khmers rouges et pour les autres un centrisme honteux façon Bayrou. Ce carnaval bigarré, on le sent bien, n'était qu'un vernis supposé tenir le temps de la campagne électoral, et même si l'on voit que les coutures après six mois passés à la tête du char de l'État sont au bord de l'explosion. Mais le grassouillet de Tulle a beau rentrer le ventre avec tout son gouvernement, il ne va pas pouvoir retenir sa respiration très longtemps, et l'illusion de l'homme normal mais providentiel va se vautrer avec la bedaine, serait-elle la première de France, sur la sous-ventrière en peau de catho (c'est la seule matière qui résiste au prurit marxiste).
Bref, nous savions que nous avions la gauche la plus bête du monde, la mode étant au pléonasme, mais nous venons de voir après deux semaines d'un « soap opéra » dans le plus pur style hollywoodien, la droite française nous donner le spectacle navrant de la compétition égotique de deux olibrius, qui voudraient bien nous faire accroire de leur amour de la France, mais dont la seule chose qui transpire de leurs gesticulations de foldingues sous amphétamines pour le sieur de Meaux et sous Prozac pour l'éclopé de Sablé-sur-Sarthe, c'est un nombrilisme qui tourne à la caricature de Narcisse. Aux dernières nouvelles ils organiseraient un référendum pour savoir s'il faut revoter ! Claude Pieplu est mort; mais pas les Shadoks !
Un tel désintérêt pour la cause publique de...

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Mensonges ?

Le brave homme accoudé sur le rebord de la fenêtre de son échoppe, regardait l'œil en coin s'éloigner la frêle silhouette de l'écolier, en pensant : Merci, bonne fée d'avoir, en donnant la vie à Pinocchio, permit que, lorsqu'il transige avec la vérité, son nez s'allonge.
Geppetto avait comme tout un chacun une confiance toute relative dans les promesses de sagesse et d'assiduité à l'école que son pantin de fils proclamait la main sur son petit cœur. Et comme le vieil ébéniste, nous sommes en permanence confrontés à la taraudante question de confiance dans la parole de l'autre. Rien ne nous permet en effet de séparer le bon grain de l'ivraie, et il serait fort bien venu parfois de voir le museau de l'imposteur s'allonger en proportion de l'iniquité.
Que ce soit face au corps médical – car l'adage dit bien : menteur comme un arracheur de dents –, ou face à l'homme politique dont on sait bien que les promesses sont comme les roses de Malherbe, elles ne durent que l'espace d'un instant électoral. Mais il est curieux de constater que les plus grands menteurs, sûrement parce qu'ils connaissent toutes les ficelles de la fourberie, sont bien souvent ceux qui exigent des autres la plus grande droiture morale.Il est absolument hallucinant de voire l'improbable Robespierre de café-théâtre, – que le ventripotent de Tulle a placé à la tête d'un ministère à l'intitulé digne de la commedia dell’arte (bien qu'en l'espèce ce soit plutôt une tragédie) : le redressement productif –, jouer l'outragé dans le feuilleton des aciéries de Florange. Promettant à des électeurs d'une naïveté abyssale, et ce depuis des années, tout et son contraire, suivant l'air du temps, sûrement l'âge du capitaine et enfin pour faire bonne...

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