Chroniques

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Drones : la fin des héros

Les drones qui survolent ici ou là le territoire, Élysée ou centrale nucléaire – laissant le pauvre flic nez en l’air et 308 Peugeot pied au plancher pour choper la machine volante – et l’actualité cinématographique avec Good Kill, nous rappellent l’omniprésence technologique de ces engins volants. C’est la fin des héros ! Vercingétorix aurait combattu à Gergovie, une cervoise à la main, du fond de sa cahute, le chevalier Bayard n’aurait pas...

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Grève de la Maison de la radio : dommage, c’est fini !

Ah mais que c’était bien, cette grève de la Maison de la radio ! Pourquoi donc ne dure-t-elle pas plus longtemps ? Nous n’avons, comme auditeur, aucune idée des enjeux et revendications, et à vrai dire on s’en fiche ! Vraisemblablement s’agit-il pour eux d’avoir plus d’argent et plus d’emplois pour plus de confort. Comme c’est vous et moi qui payons, ils sont généralement assez à l’aise pour demander plus. Quoi qu’il en soit de leurs griefs, nous nous...

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La honte des cimetières

Il n’y a pas, à Paris, de plus belles promenades que les cimetières : le Père-Lachaise, Montmartre, Montparnasse, partout d’étranges chapelles, ici et là des noms illustres, tout un romantisme, le calme, des buissons, des chats, des oiseaux… Voilà pourquoi quand la dignité des lieux est troublée par des lâches qui viennent saccager la nuit, on a raison de protester. Seulement, une fois de plus, c’est maintenant piégé.

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Sédation profonde !

Et Zou, c’est passé, avec une écrasante majorité à l’Assemblée nationale. On peut maintenant piquer Mémé par amour, lui chourer sa mort, la coller dans le coma et la laisser mourir. On ne dira plus : « Elle s’est endormie dans la paix » mais : « On l’a endormie dans la dignité ». La dignité… foutu marqueur franc-mac : blouses blanches, tronches de circonstance et fadaises altruisto-humanistes – « C&rsquo...

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La gauche contre la cohésion nationale

Ne viendront pas aux divers rassemblements prévus dans toute la France contre le terrorisme samedi et dimanche prochain les musulmans qui ne peuvent pas pour autant accepter que Charlie hebdo ait publié une caricature représentant le prophète en « grosse merde ». Il y a entre trois et cinq millions de musulmans en France. Ils peuvent dire non au terrorisme, mais pas « Je suis Charlie ». Il est inconvenant de leur demander de se parjurer.

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Je ne suis pas Charlie !

Je ne suis pas Charlie : la liberté d’expression et la liberté de la presse ne sont pas le droit d’insulter, de mépriser, de blasphémer, de piétiner, de moquer la foi ou les valeurs des concitoyens, de prendre systématiquement de front les communautés musulmane ou chrétienne. « Un dessin est un fusil à un coup », disait Cabu.

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Les faces de carême

Lassants et répétitifs plateaux de télévision les soirs de défaites des deux partis frères. Dans une ennuyante impression de déjà vu, les amphitryons cathodiques, brushing de compétition et nez poudré, arborent une mine déconfite et de circonstance, pour annoncer et dénoncer avec l’empathie d’un chat pour une souris, que les résultats du vote mettent en péril la démocratie.

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ChroniquesCarême

J’aime pas l’Carême !

Et là j’suis pas le seul. Évidemment il y a bien quelques moines que nous entendons se réjouir et prétendre que le jeûne est non seulement bon pour l’âme mais aussi pour la santé, et qui vont à la pénitence, heureux comme un salarié le vendredi ; quelques religieuses aussi, catéchistes qui se réjouissent en « tatassant » de l’opération bol de riz qui permettra à leurs consœurs d’Afrique d’avoir des fournitures scolaires. Mais pour...

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Un cens impur…

À Bercy, le ministère de l’impéritie et des dépenses, l’ambiance est fiévreuse depuis que le mal fagoté de Tulle s’est vu promu chef de la nef des fous, cet esquif au mouillage depuis deux cent ans dans la rue du faubourg Saint-Honoré. Héritiers spirituels des hordes de brigands, tire-laines et autres va-nu-pieds qui écorchaient vif les malheureux tombant entre leurs mains jusqu’à ce qu’ils aient avoué la cachette où se celaient leurs maigres...

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Morale et pesanteur

Nous retrouvons la plume de notre collaborateur Karol Magne que nous n'avions pas lu depuis un bon moment. Derrière l'humeur, une analyse des travers de notre temps.

Il y a de ces principes inévitables qui s'imposent dans les rapports humains, qui sont comme participant de la substance même de la vie sociale et dont toute tentative pour s'y soustraire est vouée à un cinglant retour de manivelle. Comme celui qui voudrait ignorer la pesanteur, le réel aura tôt fait de se rappeler à lui. Mais depuis un certain Icare, le rêve fou de s'affranchir du réel titille certains, avec la vigueur d'un psoriasis intellectuel et qui, telle une grippe espagnole de l'âme, se répand dans les boîtes crâniennes de nos contemporains.

La morale, ce mot si vilain aux yeux du monde depuis qu'il est devenu impératif d'interdire d'interdire, selon les mots même du dodu rouquin germanisant des journées de mai 68, est devenue depuis le cauchemar récurrent de nos dirigeants. Organiser une société en refusant de donner des règles de conduite, sous le prétexte néo-rousseauiste qui prétend ressusciter le mythe du bon sauvage, mène doucement le pays vers la barbarie. Alors, puisque les braves gens et néanmoins électeurs donnent quelques signes d'impatience devant l'impéritie gouvernementale, et devant un verdict des urnes toujours incertain ( le bon peuple est d'humeur changeante ), l'on essaye d'implémenter une morale en toc, sobrement rebaptisée éthique, ce qui permet d'en faire un fourre-tout hétéroclite, et protéiforme, capable de sauver les apparences.

 ait quelque chose au-dessus de leur ego, pathologiquement obèse. Que ce qui est bien l'est en soi et non par décret, fût-il citoyen et républicain. Que ce bien ou son absence : le mal, s'impose à chacun, qu'il ait ou non la carte du parti ou le tablier en peau de morue séchée des zinzins du compas et de la truelle. Mais à voir, leur rictus, lorsque...

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