Synode sur la synodalité

Le Secrétariat général du Synode a publié, le 29 juin dernier, des « pistes pour la phase de mise en œuvre » du processus engagé depuis 2021. Ce vade-mecum propose aux Églises locales des orientations concrètes pour vivre la synodalité, tout en ouvrant un nouveau cycle d’évaluations jusqu’en 2028. Mais cette étape soulève aussi des interrogations : entre conversion missionnaire et risque de bureaucratisation, quelle place sera donnée à l’annonce explicite du salut en Jésus-Christ ?

Sujet éternellement débattu depuis Vatican II, l’ordination des femmes revient dans les discussions avec l’évocation par le Synode qui vient de s’achever de la possibilité d’un diaconat féminin.

Achevé en octobre dernier, le Synode sur la Synodalité a donné lieu à un « document final » qui présente les lignes directrices pour une « Église synodale » : continuité de Vatican II, évolution des processus de décision, décentralisation, rôle accru des conférences épiscopales, des femmes, création de ministères laïcs... Autant de pistes censées apporter un renouveau de l’Église. Présentation.

L’Instrumentum laboris de la 2e session du Synode des évêques a été publié en juillet dernier. Alors que cette session s’ouvre en octobre 2024, il n’est pas inutile de revenir sur ce que l’on entend par Église synodale et sur ce que semble promettre ce document qui en forme la base de réflexion. Les explications d’un théologien et canoniste.

Le cardinal Mario Grech, secrétaire général du Synode des évêques depuis 2019, se confiait le mois dernier sur le synode et les intentions du Pape pour ce dernier. Il s'est notamment exprimé sur les couples homosexuels et le diaconat féminin, rappelant l'attachement du pape François à la théologie du peuple.

En octobre 2024, une autre assemblée synodale des évêques se tiendra à Rome. Les évêques sont donc appelés à préparer le Synode par des consultations, comme cela avait été fait les années précédentes.     Dans un document signé par les cardinaux Mario Grech et...