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Déclaration de l’archidiocèse d’Olinda et Recife

Le texte que nous publions ci-dessous est la traduction intégrale  (depuis la version en langue anglaise postée hier sur le blogue Rorate Cæli) de la mise au point par l’archidiocèse d’Olinda et Recife sur « l’affaire » de « l’excommunication brésilienne » qui a défrayé la chronique ces derniers jours. Il s’agit d’une affaire à la fois sordide et tragique : les viols répétés d’une fillette de 9 ans par le “compagnon” de sa mère, qui ont abouti à ce qu’elle soit enceinte de jumeaux lesquels ont été avortés brutalement alors qu’ils étaient au quatrième mois de gestation. Les commentaires précipités et téméraires d’un archevêque, d’évêques (notamment français), de prêtres, de médias et de simples particuliers sur cette abomination et contre l’archevêque d’Olinda et Recife montrent à eux seuls l'importance de ce texte.Déclaration de l’archidiocèse d’Olinda et Recife[16 mars 2009]Relativement à l’article intitulé « Dalla parte delle bambina brasiliana » [1] et publié dans L’Osservatore Romano du 15 mars [2009], les soussignés déclarent :1. Les faits [les viols répétés de la petite fille] ne se sont pas déroulés à Recife, comme l’écrit l’article, mais dans la ville d’Alagoinha (diocèse de Pesqueira).2. Tous – à commencer par le curé de la paroisse de Alagoinha (soussignataire) –, nous avons traité la fillette enceinte et sa famille en toute charité et avec la dernière tendresse. Le curé de la paroisse, usant de sa sollicitude pastorale, dès qu’il fut au courant des événements survenus sur son territoire paroissial, se rendit immédiatement au domicile de la famille, où il rencontra la petite fille et lui assura soutien et présence, face à la situation grave et difficile dans laquelle la petite fille se trouvait. Et cette attitude se poursuivit chaque jour d’Alagoinha...

6 prières du chapelet L'Homme Nouveau
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Interpréter Vatican II

 Dans son dernier numéro (n°1441), L'Homme Nouveau publie un article de Denis Sureau proposant 4 grands critères d'interprétation du concile Vatican II. Extraits :

Primo

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le concile n'est pas un bloc mais un ensemble de documents à l'autorité inégale. En convoquant le synode de 1985, Jean Paul II avait précisé : "Il faut donner une attention spéciale aux quatre constitutions majeures du Concile, clés d&#39...

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Soutien à Benoît XVI

Les derniers événements qui touchent la vie de l'Église représentent une occasion de mettre en cause le Saint-Père soit directement, soit en attaquant ses collaborateurs qui ont travaillé sur le dossier difficile et délicat de la levée des excommunications touchant les évêques de la Fraternité Saint-Pie X. Si nous condamnons la haine de l'autre,  et notamment l'antisémitisme, nous ne pouvons injustement laisser accuser le Pape. C'est pourtant ce à quoi nous assistons aujourd'hui et c'est pourquoi il nous semble urgent de soutenir le pape Benoît XVI, de prier et de faire prier pour lui.Après avoir attendu, et constatant que les passions ne se calment pas, nous invitons les lecteurs de l'Homme Nouveau à apporter leur soutien en cliquant sur le lien suivant : SOUTIEN À BENOÎT XVI

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Note de la Secrétairerie d’Etat du 4 février

Après les réactions suscitées par le récent Décret de la Congrégation pour les Evêques, par lequel on lève l'excommunication aux quatre prélats de la Fraternité Saint-Pie X, et en relation avec les déclarations négationnistes ou réductionnistes sur la Shoah de la part de Monseigneur Williamson de la même fraternité, on considère opportun d'éclaircir certains aspects de l'événement.1. Levée de l'excommunicationComme on l'a déjà publié précédemment, le Décret de la Congrégation pour les Evêques, en date du 21 janvier 2009, a été un acte par lequel le Saint-Père allait avec bienveillance au-devant des demandes répétées de la part du Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X.Sa Sainteté a voulu enlever un empêchement qui compromettait l'ouverture d'une porte pour le dialogue. Il s'attend maintenant à ce qu'une disponibilité semblable soit exprimée par les quatre évêques dans une adhésion totale à la doctrine et à la discipline de l'Eglise.La très grave peine de l'excommunication latae sententiae, qu'avaient encourue ces évêques le 30 juin 1988, et qui a été déclarée ensuite formellement le 1er juillet de la même année, était une conséquence de leur ordination illégitime par Mgr Marcel Lefebvre.La levée de l'excommunication a libéré les quatre évêques d'une peine canonique gravissime, mais elle n'a pas changé la situation juridique de la Fraternité Saint-Pie X, qui, au moment présent, ne jouit d'aucune reconnaissance canonique dans l'Eglise catholique. Les quatre évêques, bien que libérés de l'excommunication, n'ont pas de fonction canonique dans l'Eglise et n'exercent pas de ministère licite en son sein.2. Tradition, doctrine et Concile Vatican IIPour une reconnaissance future de la Fraternité Saint-Pie X, la pleine reconnaissance du Concile Vatican II et du magistère des papes...

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Mgr Patenôtre et Benoît XVI

 Dans un billet précédent, nous avions attiré l'attention sur la fin d'un éditorial de Mgr Yves Patenôtre, archevêque de Sens-Auxerre, qui affirmait que "le Pape n'est pas le chef de l'Eglise". Cette information a spontanément provoqué une vague de réactions. Afin de dissiper tout malentendu, nous publions le texte intégral du texte de Mgr Patenôtre, intitulé "Il est venu confirmer ses frères dans la foi", suivi d'une précision qu'il a tenu à nous communiquer:"De retour de Lourdes, où j’ai pu participer avec des milliers de personnes au pèlerinage du Pape Benoît XVI, voici quelques notes à chaud dès mon retour à Auxerre.La majorité des pèlerins étaient plutôt jeunes. Bien sûr il y avait des cheveux blancs - ou plus de cheveux du tout – mais un regard rapide sur la foule donnait une impression de jeunesse. Y compris parmi les prêtres ou les religieux et religieuses. Je trouve cela assez intéressant. Il y a une recherche spirituelle de plus en plus évidente chez les jeunes. Je le constate aussi dans l’Yonne en lisant les lettres que m’envoient les confirmands. Cela ne me surprend pas tout à fait. En fait, un jeune a soif d’absolu. Il y a un moment où la superficialité ou la médiocrité ne suffisent plus. Alors les jeunes viennent puiser aux sources. Et une source a jailli à Lourdes des mains de la petite Bernadette. Le symbole est fort. Les jeunes ne s’y trompent pas.Le pape, dans le style de Marie et de Bernadette, est toujours resté humble et simple. Il a proposé une route. C’est celle que propose l’Église d’aujourd’hui. Celle du Concile. Celle qui ouvre des chemins vers la recherche de Dieu. Des chemins qui orientent vers l’essentiel. Le pape Benoît n’a pas cherché à être centre. Il a désiré nous inviter à aller vers le Christ. À ce propos, vous pourrez reprendre le texte de sa méditation devant le Saint-Sacrement...

Au quotidien n° 247 : état de droit et refondation politique L'Homme Nouveau
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Les erreurs gallicanes d’un évêque d’aujourd’hui

Voici les propos de Mgr Yves Patenôtre, évêque de Sens-Auxerre, après l'intervention de Benoït XVI devant les évêques français à Lourdes :« Le Pape n'est pas le chef de l'Église. C'est le Christ qui est tête du Corps. Mais il est premier parmi ses frères. Et s'il ne nous a pas fait de révélations extraordinaires, il nous a confortés dans le bonheur d'annoncer l'Evangile, source de bonheur pour le monde. » (Eglise dans l'Yonne, 20 sept. 2008). Et voici maintenant le Compendium du Catéchisme de l’Eglise Catholique : « Le Pape, Évêque de Rome et successeur de saint Pierre, est principe perpétuel et visible, et fondement de l’unité de l’Église. Il est le vicaire du Christ, la Tête du collège des Évêques et le pasteur de toute l’Église, sur laquelle il a, par institution divine, un pouvoir plénier, suprême, immédiat et universel. » (n°182) Point suivant : « Le Collège des Évêques, en communion avec le Pape et jamais sans lui, exerce aussi sur l’Église un pouvoir suprême et plénier. » (n°183) Commentaire: Si le Christ est la Tête ou le Chef (en latin c’est le même mot, caput) de l’Eglise dans son entier, c’est à dire invisible, avec les saints et les anges, le Pape est bien la Tête ou le Chef visible de l’Eglise visible sur terre. Il est donc faux d’écrire comme l’a fait Mgr Patenôtre que « Le Pape n’est pas le chef de l’Eglise ». Et si le Christ est la tête du Corps, le Pape n'est pas seulement « premier parmi ses frères », il est leur Tête, aucun évêque ne peut être en communion « sans lui » et seul le Pape a un pouvoir « plénier, suprême, immédiat et universel ». Si les évêques l’ont eux « aussi », le Pape l’a tout seul.

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Exhumation du Cardinal Newman

Exhumation du Cardinal Newman : aucune trace de preservation de son corps—Communiqué de Peter Jennings, attaché de presse des Pères de l’Oratoire de Birmingham et de la Cause de la Béatification et de la Canonisation du Cardinal Newman.Le jeudi 2 octobre 2008, fête des Anges gardiens, le cercueil du Vénérable John Henry Cardinal Newman (1801-1890) a été exhumé avec grand soin. Rappelons que le cardinal Newman est mort le lundi 11 août 1890 et a été enterré au petit cimetière privé de la Maison de l’Oratoire, située à Rednal près de Birmingham, le 19 août 1890. Il a été déclaré Vénérable par le pape Jean-Paul II le 22 janvier 1991.Au cours de l’exhumation, la plaque en laiton, qui avait été fixée au cercueil en bois dans lequel gisait le Cardinal Newman, a été retrouvée. Elle porte l’inscription:“Eminent[issimus] et Reverend[issimus] Joannes Henricus Newman Cardinalis Diaconis S Georgii in Velabro Obiit Die XI August. MDCCCXC RIP” “Le Très Eminent et Très Révérend John Henry Newman Cardinal Diacre de St Georges en Vélabre Décédé le 11 août 1890 RIP”.Les fouilles ont permis de trouver des objets en laiton, en bois et en tissu provenant du cercueil. Cependant, aucune trace de préservation du corps de John Henry Newman n’a été trouvée. L’affirmation communément répandue selon laquelle il aurait été enterré dans un cercueil en plomb s’avère sans fondement. De l’avis des experts médicaux et des professionnels de la santé alors présents, un corps placé dans un cercueil en bois et enterré dans un site très humide, tel que celui du cimetière de Rednal, explique pleinement ce phénomène de totale décomposition.L’absence de préservation de tout reste corporel n’a aucune incidence sur le progrès de la Cause de béatification du Cardinal Newman à Rome. L’Oratoire de Birmingham...

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Vers une encyclique sur les Écritures

C'est en tous cas la demande qui a été faite officiellement, lundi 6 octobre, au Pape Benoît XVI par le cardinal Marc Ouellet (photo), archevêque de Québec et rapporteur général du synode. Cette demande est motivée par la multiplication des interprétations existantes aujourd'hui, non seulement entre confessions chrétiennes différentes, mais au sein même du catholicisme. Le cardinal Ouellet a ainsi noté que les Facultés de théologie et les Facultés bibliques s'éloignent de l'interprétation du magistère. Il va d'ailleurs plus loin : « Dorénavant, le rapport interne de l'exégèse à la foi ne fait plus l'unanimité et des tensions augmentent entre exégètes, pasteurs et théologiens ». Le moyen d'éviter cette tension ? Revenir à une interprétation claire donnée par la magistère. Certes une telle interprétation peut déjà se trouver dans  un document de la Commission biblique internationale sur l'interprétation des Ecritures. Mais il est évident qu'un document du pape aurait davantage d'autorité et d'impact.Par ailleurs, le cardinal de Québec a insisté sur le lien entre l'interprétation des Écritures et la foi, l'une et l'autre ne pouvant être complètement séparée : « On complète certes de plus en plus l'exégèse historico-critique par d'autres méthodes dont certaines renouent avec la tradition et l'histoire de l'exégèse. Mais d'une façon générale, après plusieurs décennies de concentration sur les médiations humaines de l'Ecriture, ne faut-il pas retrouver la profondeur divine du texte inspiré sans perdre les acquis précieux des nouvelles méthodologies ? ». Si cette demande est entérinée par le Synode, on peut espérer que le Saint-Père y donnera une réponse concrète.

Vers une encyclique sur les Écritures L'Homme Nouveau