> Lettre Reconstruire n° 44 (février 2025) | Extraits
Après avoir traité de la question des « nationalisations », Carlos Sacheri aborde la conception du travail selon les approches libérales et marxistes.
Autres extraits de El Orden Natural de Carlos Sacheri
Les besoins humains fondamentaux sont satisfaits par la consommation de biens matériels correspondants. Mais pour assurer une consommation suffisante, il est indispensable de produire ces biens en un certain nombre d’exemplaires. La relation entre production et consommation pose le problème du travail, puisque celui-ci est « l’activité humaine par laquelle l’homme transforme les choses en vue de satisfaire ses besoins matériels et spirituels ». Bien que nous comprenions actuellement différentes choses sous l’étiquette commune de « travail », cette notion, dans son sens premier, fait référence à la transformation des biens de nature matérielle. Par conséquent, le « travail » a une première connotation économique. Lorsque l’on parle de travail, pour signifier l’activité intellectuelle, la création poétique ou artistique, etc., on étend son sens à d’autres niveaux moins appropriés. Compte tenu de la diversité des conceptions existantes, il convient de présenter les trois principales formes : la libérale, la marxiste et la chrétienne (partie II).
La conception libérale du travail
Pour le libéralisme, le travail est avant tout une marchandise, c’est-à-dire une chose qui s’achète ou se vend comme n’importe quel autre bien. Par conséquent, le travail a un prix, qui est déterminé par la seule loi de l’offre et de la demande. En raison de l’individualisme qui…
Pour continuer à lire cet article
et de nombreux autres
Abonnez-vous dès à présent
La Rédaction de Reconstruire